mardi 13 mai 2014

Jour 118 : Hisser l'arc-en-ciel

(Le 13 mai 2014)


Je n'avais qu'environ quatre heures de sommeil dans le corps, mais je devais me lever. Hier, Jess m'a fait rappeler que c'était aujourd'hui la levée du drapeau arc-en-ciel à l'Hôtel-de-Ville de Saint-Hyacinthe. Ce geste démontrant ainsi le soutien de la ville pour la lutte contre l'homophobie (le 17 mai). J'y serai avec quelques personnes du JAG.

Il y a de ces journées où nous nous trouvons beau et que nous sommes bien dans notre peau. C'était le cas pour moi ce matin. Je me sentais bien. Je consulte l'horaire d'autobus et je pars en écoutant du Marie-Mai (évidemment!). Je vais au dépanneur m'acheter des Skittles (mmmh!). Je me rends au JAG pour rejoindre les autres. 

Nous arrivons à l'Hôtel-de-Ville et nous sommes entrés à l'intérieur pour la conférence de presse. Écoutez, je suis né dans cette ville et je n'ai jamais eu la chance d'entrer dans ce bâtiment. J'ai eu la chance de serrer la main de notre députée provinciale madame Chantale Soucy (CAQ) ainsi que la représentante du maire de la ville. Jess devait faire un petit speech à propos de l'Événement Haut en Couleurs du 17 mai ce samedi. Elle a très bien fait ça et j'ai même été ému de la voir parler avec tant de fierté.

Nous nous sommes ensuite dirigés dehors pour la fameuse levée du drapeau. Nous avons eu droit à la présence d'un photographe du journal local. Je ne sais pas s'il était pressé ou de quoi d'autre, mais nous avons à peine eu le temps de nous placer qu'il avait déjà pris ses clichés. JE SUIS SÛR QUE JE SUIS HORRIBLE sur la photo et que tous les Maskoutains vont le voir (hilala!). J'ai filmé la levée du drapeau et j'étais fier d'avoir participer à ce petit moment. Ce n'est peut-être pas grand chose, mais de savoir que ma ville soutien cette cause qui me tient tant à cœur me rend fou de joie. J'ai vraiment hâte de m'impliquer un peu plus quand je vais faire ma demande pour faire partie du C.A. le 9 juin prochain. Il y a eu ensuite le petit verre de sympathie. Ils ont servit du vin de dépanneur (ce n'était pas buvable, mais c'est juste un détail). J'ai parlé un peu avec Jess avant qu'elle ne reparte travailler au JAG. Je me rends à l'arrêt d'autobus en espérant que le prochain bus ne tarde pas. Je regarde l'horaire et je me suis rendu compte que je l'ai manqué de deux minutes et que le prochain n'était que dans une heure (à cause de l'heure du dîner). Jess a décidé d'aller me porter chez moi à la place. Mais avant, nous avons été chercher une commandite pour la soirée du 17 mai chez un disquaire au centre-ville. Il paraît qu'il va y avoir de beaux prix.


Le joli drapeau flottant au vent

Je retourne chez moi, Jess, Anna et moi avons projeté de se voir ce soir (oui, nous nous voyons très souvent ces temps-ci hahaha!). Je vais me balancer un peu, je parle un peu avec ma mère et je m'étends ensuite sur le lit en jouant à Springfield puis... je m'endors. J'ai dormi un bon trois heures. Ça m'a fait vraiment du bien moi qui n'ai dormi que quatre heures.

Après le souper, Jess me demande si je voulais aller voir une pièce de théâtre au Cégep ce soir. J'ai accepté avec joie, car j'aime beaucoup assister à des pièces même si je n'ai pas souvent l'occasion d'en voir. Les étudiants nous ont présenté une adaptation de la pièce Roberto Zucco de Bernard-Marie Koltès. Une oeuvre de fiction inspirée d'un fait vécu. Nous avons été rejoindre MarieH au Cégep et nous avons pris places.

[...]

La pièce a été bien interprétée par ces jeunes. Je pouvais sentir leurs émotions et leur intensité. Je n'ai pas complètement compris la pièce en tant que tel, mais c'était bon à voir (je suis loin d'être un expert en analyse théâtrale, mais c'était divertissant). Je les félicite fièrement pour leur audace. Nous avons été au Tim Hortons après pas longtemps (le temps que je boive ma bonne limonade) et de se jaser ça un peu.

Je reviens chez moi jusqu'à temps pour le Marathon des Rénos. Ce sont les demi-finales et j'ai vraiment hâte de savoir quel équipe va remporter leur hypothèque.

Matthy xx


Yo!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire