samedi 7 mai 2022

C'est quoi la suite?

Il ne s'agit que de moi et de moi seul pour avoir la vie que je veux. Ce n'est pas d'hier que je le sais, mais le dire à voix haute rend tout ça tangible; je ne peux plus ne plus y penser.

Et si je faisais ma valise pour partir loin; vivre une autre vie?... ou du moins m'approcher un peu plus de la personne que je voudrais être et non celle que je me construis avec les paramètres qu'on m'a donnés. Juste la pensée de le faire, de tout quitter, me fait fantasmer. Non pas que je n'aime pas ceux qui m'entourent, mais je veux tellement partir vivre quelque chose qui me donnerait un second souffle. Je veux enfin me réveiller de ce rêve atroce; de cette course contre la montre.

Je commence à perdre mes cheveux, je porte désormais des lunettes pour mieux voir. Je me sens vieux. Je me sens vieux et pressé. Perdre ma jeunesse... en l'ayant vécu à moitié. Juste cette pensée que je peux faire le plus noble des choix, celui de me respecter, me donne le sentiment de prendre l'instant d'une seconde le plein contrôle de mon être.

Mais, comme on peut le deviner, il y a tant de contraintes dans ma vie qui fait que je suis ramené d'une façon abrupte à la réalité. Je ne peux m'échapper. En fait, en y pensant bien, c'est plutôt l'aspect monétaire la plus grande des contraintes.

J'ai maintenant une voiture et je suis en voie d'obtenir mon permis de conduire. Une liberté que je sens arriver et qui me fait vibrer jusqu'à la moelle des os. Mais est-ce suffisant? Après cette grande étape, c'est-à-dire pouvoir aller où je veux et quand je le veux, c'est quoi la suite? Une chose en son temps, j'en conviens.

Je me souviens, avant que la pandémie ravage tout, je n'avais qu'une seule envie : déménager à Montréal. C'était bien avant l'idée d'envisager de posséder une voiture. Je me souviens, j'étais assis, songeur, dans l'autobus sur le chemin du retour, je ne faisais que penser à ma potentielle nouvelle vie. J'avais des frissons qui me parcouraient le long de mon corps; j'étais euphorique.

Puis, d'autres paramètres se sont ajoutés, encore et encore. Je devais faire face à d'autres problèmes. Même si, dans l'immense tempête, j'ai embrassé quelques victoires, il y a toujours ce vide que je n'arrive pas à combler. De plus, j'ai l'impression que mon anxiété a pris le dessus sur ma manière de penser. Je n'ai plus l'impression de penser de la même manière qu'avant et j'en suis confus.

Avec le constat que trouver l'amour me sera de moins en moins possible, je devrai me résigner à apprendre à m'aimer en solo, tout en faisant une croix sur l'affection à deux que je convoitais tant. Je hisse le drapeau blanc. J'ai compris que je n'étais pas assez beau, ni assez sain d'esprit et ni assez autonome pour vivre une vie normale. Après trente-trois années, on commence à comprendre bien des choses.

Et si je me trompais? Et si je me propulsais encore un peu pour voir ce que ça donne? J'ai toujours cette soif de vivre et c'est là le problème. Cette soif d'aventure, je la consomme que dans mes rêves.

Mon plan, en tout honnêteté, c'est de me lever le matin, prendre ma douche, prendre le meilleur des déjeuners, m'habiller, prendre une valise que j'ai préparé la veille, en emportant avec moi le strict nécessaire (c'est-à-dire des vêtements, Kuzco, Mufasa, mon portable, l'autographe de Lady Gaga et des photos des gens que j'aime), je monte les escaliers, j'ouvre la porte, je me dirige vers ma voiture, j'embarque et je pars... tout simplement, sans me retourner.

Je préviendrais quelques amis de mon plan. Je leur dirai que j'aimerais réécrire une portion de ma vie et que j'aurai besoin d'eux pour qu'ils puissent me protéger si je faisais fausse route. Ça sert à ça des amis.

J'aimerais faire un voyage pour me retrouver. J'aimerais m'habiller comme j'ai toujours eu envie de m'habiller. Je veux rencontrer de nouvelles personnes, et apprendre d'eux. Je vais consommer de l'art, je vais créer de l'art comme jamais.

Ce soir, je vais dormir en sachant que ce rêve n'est que poussière et que je vais me réveiller le lendemain dans cette réalité pas si merdique que ça, mais pas à la hauteur de mon potentiel. Mais je lance dans l'univers que j'aimerais qu'on me donne des réponses et des opportunités. Ça fait longtemps que les signes ne m'apparaissent plus. Je veux qu'ils reviennent pour aiguiller ma vie. Je lui fais confiance tout de même.

Ce que je sais très bien, et elle l'a prouvé plus d'une fois, c'est que la vie nous surprend toujours.

Je vais bien malgré tout, je me sens vieux, mais jeune en même temps. Je me sens pressé, mais à l'heure. Je me sens sage, mais tout aussi spontané. J'aimerais prendre un peu plus de ce que j'avais et délaisser ce que je n'aime plus de moi. J'aimerais refaire un mélange et verser le tout dans un moule que je vais me créer et qui aura la forme plus-que-parfaite.

Bien à vous.

dimanche 9 janvier 2022

La sagesse dans l'échec

Je croyais que c'était l'aboutissement d'un vieux rêve, mais j'avais tort. En fait, cet aboutissement n'est pas celui dont j'espérais. Une épreuve s'est mise sur mon chemin pour confirmer que je devais fermer l'un de mes chapitres. Je devais savoir si c'était le chemin à prendre. Heureusement, mon instinct a pris le dessus; ma petite voix intérieure a crié haut et fort. Avec l'opportunité qui s'est offerte à moi, je croyais à tort que c'était la vie dont je voulais mener. En fait, c'était plutôt une ancienne vie que je désirais. Je croyais qu'il devait y avoir une finalité à ce que j'avais accompli par le passé.

Même si le deuil a été fait depuis des lustres, j'ai toujours considéré cela comme un échec. Sur un plateau d'argent, on m'a enfin offert ce que je recherchais jadis, mais ce n'était plus le moment. Il était trop tard. Mes rêves ont changé; mes rêves ont mûri. Je devais tenter le coup, car je croyais que c'était la dernière fois que cette occasion se présenterait à moi, que c'était un signe qu'enfin j'étais prêt. L'ironie dans tout cela, c'est que c'est vrai, ça va bel et bien être la dernière fois. J'ai compris que ce vieux rêve était désuet; ce vieux rêve ne fait plus partie de ma vie. En acceptant de sauter dans le vide, ma tête se livrait une grande bataille. D'un côté, je voulais tant prouver à moi-même que j'en étais capable. De l'autre, j'avais des craintes de perdre ce que j'avais bâti avec mon nouveau rêve. Le vieux rêve ne me fait plus sourire.

On m'a fait confiance et j'ai tout fait dans la spontanéité, j'ai tout agrippé. Je ne voulais pas lâcher ce que j'avais mis tant de temps à vouloir. Il fallait que je lâche prise. Après avoir goûté quelques instants à ce chemin tant désiré, je me suis rapidement aperçu que c'était fade, que ce n'était plus moi. J'avais cette impression de perdre cette liberté que je m'étais offert inconsciemment. Encore une fois, je voulais être comme les autres... mais je ne suis pas comme les autres. Je construis mon chemin à ma manière.

J'ai pleuré toutes les larmes de mon corps. Ça m'a ramené une dizaine d'années en arrière. J'avais l'impression de fuir encore et toujours, que j'allais encore ressentir l'écho d'un échec cuisant. Mais après réflexion, j'ai compris que ce n'était pas de la fuite, mais que c'était mon nouveau rêve qui me suppliait de ne pas l'oublier, car il me faisait sourire à tous les jours. Je ne me vois pas vivre une autre vie que celle-là. Je veux être heureux.

Je sais que je vais décevoir bien des gens à propos de ce revirement de situation. Je ne suis pas dans le déni, j'ai enfin compris. J'ai compris que ce n'était pas un échec, mais un épanouissement. Je sais qu'il y a tant de choses qui m'attends, je n'ai pas fini de vivre des trucs immensément beaux. Ce n'est pas un accident de parcours, c'est une réalisation; une claque au visage.

Désormais, je continuerai ma route avec la conviction que j'ai fait les bons choix.

Matthy xx

dimanche 5 décembre 2021

Et maintenant que la lumière me suit

En ce moment même, je regarde en arrière et j'esquisse un sourire en coin. J'ai peine à croire que j'ai traversé tout ça. À l'époque, j'étais loin de m'imaginer tout ce qui allait m'arriver, même ces choses que je croyais hors de ma portée. Pouvez-vous croire que je suis désormais l'heureux propriétaire d'une voiture ? Il est loin le petit garçon qui avait peur de tout, même de son ombre.

En relisant certains textes du blog, j'ai constaté à quel point j'ai été pris au piège dans ma propre tête. Je vivais dans une roue infernale de mauvaises pensées qui me pourrissaient la vie. Je ne voyais absolument rien devant moi. Un jour, j'en ai eu assez. C'est à force de me convaincre que j'avais de la valeur que j'ai finalement fini par décoller loin loin loin jusqu'aux étoiles.

Désormais, je suis à l'écoute de mes besoins, de mes limites et de ce que je veux accomplir. Je ne cesserai plus jamais de rêver et de voir en grand. Je suis exactement là où je dois être. Et je sais que ça va aller pour le mieux.

J'ai longtemps été à la recherche de mon identité et j'ai longtemps voulu être la meilleure version de moi-même. En 2010, quand j'ai eu l'idée de créer ce blog, c'était avant tout dans le but d'avoir un projet ludique qui me permettrait d'écrire. C'est ainsi qu'est né le désir de résumer mes journées à travers des textes. En mélangeant l'ordinaire à l'extraordinaire, j'ai finalement découvert que ce blog était un vibrant exutoire qui m'a permis d'atteindre le fond, de sortir les mots laids et de les rendre beaux. Ma poésie côtoyait la monotonie de mes journées. Je faisais énormément de fautes de français, mais je m'en fichais.

J'exprimais avec véhémence ma rage et ma colère. Il y avait des jours où je m'haïssais tellement. Tout ce dont je rêvais flottait en solitaire dans un coin hors du temps. Je tendais les bras pour tout attraper, mais tout se diluait au contact de mes mains. Et il y avait ce bruit sourd qui me suivait dans mes solitudes; ce fameux bruit que je voulais tant faire taire.

Pour un temps, écrire était une libération... mais lorsque les mots ont commencé à me faire mal, j'ai arrêté d'écrire. Pourtant, j'aimais tellement ça. C'était comme si je dérangeais encore. Comme si je devais plaire à ce blog que personne ne lit. Comme si j'avais honte de la personne que j'étais et des choix que je prenais.

J'ai réussi à me sortir de ma torpeur. Je me suis fait confiance. Et maintenant que la lumière me suit, je suis capable de tout, du possible à l'impossible, du lundi au dimanche.

J'ai enfin trouvé la personne que je suis. Je ne vis pas dans un conte de fée, mais cette lumière que je tiens enfin entre mes mains me permet d'attraper ces bouts de rêves flottant au-dessus de ma tête, à mon rythme, à ma cadence.

Je suis heureux, maintenant !

Je vis avec de l'anxiété depuis quelques années et j'apprends à vivre avec cette condition. J'accueille mes sentiments, les bons comme les mauvais. Je valide ce qui se passe à l'intérieur de moi. J'ai accepté le fait que ma vie était différente des autres et qu'elle le sera toujours. J'ai appris que je pouvais tout de même être heureux.

Merci pour tout !

Matthy xx

mercredi 17 janvier 2018

La théorie des balises

Il y a des limites à tout. Mettre des balises est important, pour vous et tous les autres. Ce texte s'adresse aux éternels anxieux de ce monde.

Depuis que je suis jeune que j'analyse les gens. Ces analyses me permettent d'arriver, ou du moins de tenter, à les comprendre et à tenter de me comprendre moi-même. J'ai commencé à analyser les gens après avoir remarqué que certaines personnes me fuyaient. Quand j'étais enfant, j'aimais trop les gens. Je faisais des câlins à littéralement tout le monde. C'était ma façon de leur démontrer toute mon affection. Dans le fond, je ne faisais qu'appliquer ce que l'on me faisait. Étant une personne de petite taille, disons  que j'étais vraiment minuscule étant enfant et que le réflexe des adultes étaient bien sûr de me câliner et de me prendre dans leur bras. Donc, les câlins que je donnais, c'était de la vraie affection. Mais ça ne faisait pas le bonheur de tout le monde et je l'ai su assez durement.

Flashback. Au primaire, ma sœur et moi, étant handicapés, au lieu de jouer dehors avec tout le monde à la récréation, nous étions vautrés dans un local avec une gentille dame qui nous surveillait. Il y avait aussi deux autres garçons handicapés avec nous. Je me suis beaucoup attaché à l'un des garçons. Je voulais tout le temps être avec lui. Par contre, ce n'était pas tout à fait réciproque de son côté. Un moment donné, par une belle journée, il s'est mis à me fuir. Au début, je ne comprenais pas alors je le suivais... et il fuyait de nouveau. Dans ma tête, je ne comprenais pas. Il s'est mis en colère. On m'avait très clairement expliqué qu'il n'avait pas envie de jouer avec voir et j'ai finalement compris. Mais c'est après que ça m'a bouleversé. Même encore aujourd'hui, je repense à ce souvenir. C'était la dernière journée d'école avant les fêtes, je mangeais avec tout ceux qui prenaient l'autobus dans ce même local où j'allais en récréation. Les surveillantes du midi avaient prévu de petits cadeaux pour tout le monde. J'étais emballé de pouvoir en recevoir un. Sauf que le cadeau n'est jamais venu. Vous savez, je ne sais pas ce qui s'est exactement passé. Avait-il simplement oublié de m'acheter un cadeau? Il est vrai que nous étions quand même plusieurs élèves, qui d'ailleurs plusieurs d'entre eux étaient de vraies pestes, alors un oublie serait comprenable. Je me souviens que ma sœur avait reçu une barbie. Je suis allé voir ma surveillante pour lui demander où était mon cadeau, car j'avais encore le mince espoir qu'on avait tout simplement oublié de me le donner. Au lieu de cela, ma surveillante, qui avait l'habitude d'être gentille et douce avec moi, m'a tout simplement dit : Tu n'as pas eu de cadeau parce que tu n'as pas été gentil avec Simon l'autre jour! Ça m'avait vraiment secoué. Je voyais ces pestes qui se battaient à coups de poing sur la gueule brandir leurs cadeaux fièrement alors que j'étais puni d'avoir trop démontré mon affection à une personne. Ma sœur, qui m'a vu tout à l'envers, m'a offert de partager sa barbie avec elle, elle était si gentille. Fin du flashback.

Depuis ce jour-là, j'ai commencé à analyser mon comportement face aux autres. Je me demandais constamment si j'étais dans l'erreur. Cette envie de câliner les gens étaient toujours présente. On peut même dire que ça faisait partie de moi. J'ai commencé à m'excuser sur tout ce que je faisais pour ne pas déranger les gens. Tellement que ça en est devenu une obsession. Je voulais trop plaire aux gens et au moindre faux pas, je m'excusais et je m'en voulais terriblement. Depuis, j'observe tous les moindres gestes, regards, le non-verbal de tout le monde, pour essayer de comprendre si la personne en face de moi se sentais bien ou non en ma présence. Au début, j'ai eu beaucoup de mal. J'ai pensé que je devais toujours être comme les autres voulaient que je sois ou que je pensais qu'ils voulaient que je sois (je ne sais pas si c'est clair). J'ai passé des années à essayer de me trouver des façons de me faire aimer. Cette obsession prenait de plus en plus d'ampleur dans ma vie.

Des anecdotes comme mon flashback, il y en a eu souvent, trop même. L'essentiel de tout cela, c'est que, malgré tout, avec toute l'expérience acquise, je peux en retenir du positif. Il y a des limites à tout. Mettre des balises est important, pour vous et tous les autres. J'ai développé ma théorie sur les balises:

balise. Dispositif destiné à signaler un danger ou à délimiter une route, une voie de navigation maritime ou intérieure, ou de circulation aérienne. Mire disposée au sommet d'un arbre ou d'une perche pour permettre d'effectuer des visées de triangulation.

Une balise, grosso modo, c'est un peu comme une sorte de point de repère pour savoir où t'enligner dans vos relations interpersonnelles. Pour appliquer cette théorie, il faut aussi apprendre à lâcher prise sur un paquet de situations qui peuvent être hors de votre contrôle. Par exemple, vous n'avez pas le contrôle si une personne ne vous aime pas comme vous aimeriez qu'elle vous aime. Ce n'est pas à vous de décider. Mais cela ne veut pas dire qu'elle vous déteste, seulement que quelques limites s'imposent à votre relation. D'ailleurs, il se pourrait qu'en établissant ces balises, ça ne peut qu'améliorer la relation que vous avez avec cette personne. Ça peut vous sembler encore flou ça. Je vais essayer de vous éclairer un peu plus avec ce que j'avance.

Lorsque je dis balise, ça ne veut pas dire qu'il faut absolument que tu mettes des limites nettes et de le dire explicitement à la personne concernée, c'est tout simplement une question d'y aller avec ce que tu ressens, c'est aussi d'essayer de comprendre l'autre personne sans nécessairement t'oublier toi-même. Tu ne sais pas ce que l'autre personne a vécu dans sa vie. Si cette amitié est destiné à seulement vous fréquenter dans un contexte de groupe, qu'il en soit ainsi. Il y a des amis avec qui vous pouvez confier tout vos moindres secrets et d'autres où la pluie et le beau temps seraient suffisant. Au bout du compte, ce n'est qu'une question d'analyse et de compréhension.

Même encore aujourd'hui, je doute beaucoup. Mais j'ai cette chance de m'être entouré de personnes compréhensives qui ne m'abandonneront pas si je galère un peu en faisant une crise d'anxiété. J'ai peur de l'abandon, mais j'y travaille sérieusement depuis quelque temps et je vous le dis, le lâcher prise et la compréhension des autres sont d'excellents moyens de tout relativiser. C'est se dire que ce n'est pas grave si une personne a donné deux câlins à votre autre ami et qu'elle ne vous en a pas donné. Essayez de définir la nature de votre relation avec cette personne. Ce n'est pas grave si elle ne l'a pas fait. Surement qu'à ce moment-là, ce tout petit moment, le câlin entre vous deux ne s'y prêtait pas. Il faut apprendre à vous connaître l'un et l'autre. Il y a de ces relations qui se font en deux minutes comme il y en a qui se forment en plusieurs années. N'ayez pas peur toutefois d'être vous-même et de laisser aller les choses comme elles viennent. Si la personne ne vous aime pas, au moins, vous aurez le mérite d'être resté vous-même tout le long et tant pis si la personne ne prend jamais la peine d'essayer de vous connaître.

La balise aide surtout à socialiser, à établir des critères dans votre tête. Par exemple, si la personne avec qui vous parlez ne s'intéresse pas à la musique, n'en parlez pas tout simplement. N'y allez pas dans le sentimental si l'occasion ne s'y prête pas ou si vous n'êtes pas assez proche pour dévoiler certaines choses intimes avec elle. Ce ne sera pas tout le monde qui sera à l'aise avec ça et ce n'est pas tout le monde qui se doit de tout savoir sur votre vie (croyez-moi, le moulin à paroles que j'étais s'est beaucoup assagi, et c'est tant mieux, ça m'occasionne beaucoup moins de trouble à présent). N'hésitez pas à dire à la personne, avec parcimonie bien entendu, que vous appréciez leur présence à vos côtés, sans attendre nécessairement de quoi en retour. Évaluez votre relation. Si en deux ans, rien ne vient de son propre gré, commencez à considérer cette relation différemment, n'y accordez plus autant d'importance, la vie ne veut tout simplement pas que votre relation évolue plus intimement... et ce n'est pas grave! Tu ne peux pas aimer tout le monde et ce n'est pas tout le monde qui t'aime. Si vous assimiler au moins cette phrase, vous venez de franchir un très grand pas.

Vivez votre vie, il n'y a pas une seule minute à perdre. C'est très cliché ce que je dis, mais c'est tout de même la réalité. J'ai tellement vécu de souffrance avec toute cette paranoïa et ces crises de panique. Toute ma vie, j'ai essayé de comprendre les gens afin de vouloir leur plaire, sans essayer tout simplement de me comprendre. Ce n'est pas tout le monde qui peut vous lire en un seul regard. La patience est d'or. Prenez surtout soin des personnes qui vous entourent et qui sont là peu importe. Eux, vous les reconnaîtrez facilement, c'est garanti!

J'espère que ce petit texte vous éclairera un peu plus. Je comprends trop bien ce vous vivez, je fais partie de la même gang. Vouloir à tout prix se faire aimer de tous ses comparses, c'est éreintant. Maintenant, j'ai appris à faire le tri, tranquillement, et ceux qui sont pour rester vont le rester! Faites attention à vous et essayez de vous amuser. C'est tellement plaisant de rencontrer du nouveau monde. Gardez à l'esprit que ces gens ne pourront qu'être de passage comme ils peuvent être présents le restant de votre longue vie!

Matthy xx 

Choisissez-vous!

Dans la vie, nous n'avons pas le contrôle absolu. Nous faisons constamment face à des choix, aussi futiles que difficiles. Mais c'est à toi d'en choisir le chemin. Le matin au réveil, tu choisis quelle tartinade mettre sur tes toasts. Ça, ce n'est pas un choix compliqué, mais tu le fais quand même, de ton plein gré, et il n'y a personne pour te réprimander. D'un autre côté, nous sommes souvent confrontés à des choix qui pourraient changer le cours de notre vie. Et si cela arrivait, faisons ce que notre cœur nous dit, ressentons ce qu'il y a au plus profond de nous, à ce moment-là. C'est clair qu'il y aura du monde pour nous réprimander, mais il n'y a personne qui sait ce que nous vivons vraiment à l'intérieur, il n'y a personne pour comprendre véritablement qui nous sommes. Récemment, j'ai vécu énormément de situations où je me suis dit qu'il fallait que je le fasse et qu'il fallait que j'écoute ma petite voix intérieure. Je ne sais pas comment l'expliquer, mais c'était une sensation énorme, sans trop savoir avec certitude où ça allait me mener. Je ressentais une sorte d'énergie qui me poussait à le faire.

C'est après avoir écouté ma conscience et mon instinct que je me suis senti vraiment fier de moi-même. C'est cette impression de réussite que je veux ressentir à tous les jours. J'ai beaucoup de défauts et j'essaie tant bien que mal de m'améliorer. Apprendre à dire non en est un qui pèse lourd dans ma liste. Assumer mes choix en est un autre également. Je ne le fais pas que pour être une bonne personne ou avoir bonne conscience, je le fais pour respirer mieux, je le fais pour ne plus avoir peur.

Parlant de choix, je viens tout juste de terminer un film à la télévision. Vous savez ces films où un protagoniste revit la même journée encore et encore pour comprendre ce qu'il doit changer dans sa vie? Ça m'a toujours impressionné ce type de film, et il y a une raison à cela. La raison c'est que, dans un sens, j'aimerais tellement que ça m'arrive pour pouvoir modifier certains passages de ma vie, avec la conscience et la sagesse que j'ai accumulé avec les années. Ces journées où certaines personnes se sont moquées de moi et que je leur accordais beaucoup trop d'importance. J'aurais aimé pouvoir leur démontrer mon indifférence et me concentrer sur ce qui était vraiment important. Au lieu de cela, je passais à côté de tellement de belles autres facettes de ma vie, je voulais être quelqu'un d'autre pour impressionner ces quelques personnes qui, aujourd'hui, ne sont plus dans mon décor. Mais, c'est toujours comme ça, nous le réalisons toujours après des années. Pourtant, dans l'autre sens, je ne veux rien changer du tout à ce que je suis. Si j'avais changé ne serait-ce qu'une toute infime portion de ma vie, je n'aurais probablement pas les amis formidables que j'ai en ce moment ni cette force qui m'habite et m'ordonne de continuer à avancer à tous les jours.

Faites des tests pour voir. Par exemple, si ça ne vous tente pas d'aller à une soirée, n'y allez pas. Si vous y allez seulement pas peur de ne plus vous faire inviter par la suite, posez-vous des questions sur la relation que vous avez avec ces personnes. Faites les choix pour vous. Sans oublier nécessairement les autres, faites-le pour vous sentir bien dans votre peau et être en paix. C'est après que vous allez ressentir cette fierté de vous avoir choisi. Même si, malgré tout cela, les gestes que vous avez posés ne donnent pas les effets escomptés, permettez-vous ces erreurs et recommencer tout simplement. Cela exige beaucoup d'examen de conscience.

Vous n'avez pas le contrôle de la vie, mais vous avez le contrôle de votre vie et des choix qu'elle vous propose. Vous n'êtes pas laids, vous n'êtes juste pas le type d'une personne, mais vous serez le prince ou la princesse d'une personne encore plus belle. Regardez-vous dans le miroir, nus, et soyez fiers de votre corps. Écoutez la musique que vous avez vraiment envie d'entendre. Allez à la rencontre de cette personne que vous voulez tant connaître, mais dont vous ne vous permettez pas sous prétexte que vous ne serez pas assez intéressants pour cette personnes (j'applique ceci à moi-même) Choisissez-vous!

Matthy xx

mercredi 15 novembre 2017

J'ai embrassé Lady Gaga

Si ce titre peut, à priori, sembler trompeur digne d'un clickbait bien conforme, sachez qu'il n'en est pas un. Si j'ai vraiment embrassé Lady Gaga? Comment dire... ce n'était pas un gros french, mais un petit bisou bien respectueux. Je ne suis pas encore redescendu de mon si joli nuage. Que dire des belles choses qui m'arrivent en ce moment.

Je dois dire merci à la vie en ce moment de m'offrir ces belles choses. Ça me permet de continuer à foncer dans la vie, à croire que je suis capable de l'impossible. Merci à Eric et Marc pour ce moment épique, sans vous, ça n'aurait pas été possible. xx






mercredi 12 juillet 2017

Plus jamais

Il ne faut plus.
Plus jamais.
Jamais.

Vu.