samedi 27 décembre 2014

C'est aussi à mon tour


C'est en prêtant attention aux paroles de la chanson « Souffler sur les braises » d'Alexandre Poulin que je me suis reconnu, Surtout lorsqu'il dit « J'veux pas savoir à qui la faute. J'veux juste que ce soit mon tour. J'veux d'la vie en direct, pas juste derrière mes paupières ». Je me dis souvent qu'un bon jour je ne gaspillerai plus mes heures et que mes portes seront bien grandes ouvertes pour faire éclairer le monde de ma lumière, que je serai capable de rire de mes moments sombres. Je veux clamer haut et fort que je suis quelqu'un. Je ne veux pas juste que ce soit des balivernes. Je veux me construire et me déconstruire à ma guise. Je veux simplement porter le poids de mon propre corps, mais aider celles et ceux qui ont besoin de mon épaule pour s'y poser.

Dans ma tête, il y a des milliers de plans. Il y a des milliers de situations, de portes de sortie. Dans cette même tête, il y a mes avenirs en parallèle. Ces scénarios sont si invitants qu'on s'y méprend. C'est peut-être parce que c'est trop beau que la réalité me frappe comme un coup de bâton. Quand on dit que tout est possible, j'ai de moins en moins de la facilité à y croire. C'est comme perdre peu à peu une innocence enfantine. C'est là qu'on se rend compte qu'être adulte signifie passer des coups de balais aux milliers de rêves. Je voudrais seulement dormir parce que les rêves semblent meilleurs. Parce que dans ces rêves, la personne que j'aime n'a pas de difficulté à m'aimer en retour, Mes projets se concrétisent d'une manière presque magique. Je me rappelle du film Inception avec Leonardo DiCaprio où des gens allaient à un endroit pour dormir et vivre dans leurs rêves pour oublier leur vie misérable. C'est rendu une vraie drogue pour eux. Ils ne veulent plus quitter leur monde. Je ne veux plus vivre derrière mes paupières. Toutefois, il faut que j'accepte ma réalité. Je ne peux obliger la personne que j'aime à m'aimer en retour. Et je ne peux pas non plus mettre à exécution mes projets sans que je rencontre des embûches imprévues.

En même temps, ces illusions sont si bonnes. Quand je rencontre un personne qui me plaît, je me mets à me faire des scénarios incroyables. Un vrai film d'amour dans ma tête. Je me dis trop souvent qu'en pensant de même, j'enlève la chance au destin de me permettre à ce scénario de se réaliser. D'un autre côté, c'est un système de défense que je me suis bâti. Je ne suis pas chanceux en amour alors je m'invente des histoires. Sauf que ça me fait mal de fois en fois. Je suis fatigué de revivre ces éternelles incertitudes. Ça me fatigue de retomber de mes nuages et de me dire que ça n'arrivera pas finalement. C'est une vraie tempête dans mon petit intérieur en ce moment. Mes chemins sont brouillés et je ne sais pas par où aller.

C'est peut-être paresseux de penser comme ça, mais j'aimerais qu'on me guide un peu. J'ai besoin qu'on me montre du doigt les chemins à prendre. Qu'on me brusque un peu juste pour mieux voir. Juste un petit peu pour que je puisse souffler. Je suis perdu et je divague. Dans mes rêves les plus fous, je veux démontrer à la personne que j'aime que je suis un numéro gagnant. Même si je comprends parfaitement qu'il faut s'aimer soi-même avant d'aimer quelqu'un, je veux une personne auprès de moi pour me dire combien je suis important dans son monde. Ça fait un peu dur d'être à ce point en manque d'amour et d'affection, mais c'est comme ça que je me sens en ce moment et je ne peux le contrôler. C'est à mon tour de vivre mon histoire. C'est aussi à mon tour de réaliser tous mes rêves. Je veux m'outiller pour bien y arriver. Je ne peux cependant pas toujours pleurer sur les épaules des autres, car je dois forger mon propre destin. Je veux discerner le rêve et la réalité comme étant deux mondes placés côte-à-côte.

Avant de mourir, je veux accomplir de petits miracles. Je veux laisser ma trace. Je ne veux pas la notoriété de tout un peuple, mais celle d'au moins une personne. Je veux de préférence que ce soit par quelqu'un que j'aime. Car comme le dit si bien le film Moulin Rouge « La plus grande vérité découverte à ce jour c'est d'aimer et d'être aimé en retour ».

Matthy xx

mardi 23 décembre 2014

Entendre ton silence

Ça me fait drôle de ne plus entendre de miaulements dans la maison. C'est un silence que je n'aime pas du tout. Autant je lui disais à la blague qu'elle était fatigante, autant je voudrais ravoir ses miaulements au plus vite. Je me suis surpris à la chercher du coin de l’œil. Je me suis même surpris de penser qu'elle allait surgir de nulle part en miaulant. Je ne suis pas stupide, je sais qu'elle est morte. Je sais que je ne pourrai plus la serrer dans mes bras et que tout est terminé. L'atmosphère est irréel. Ça s'est terminé si abruptement cette nuit. Mon cœur va exploser si je pense à ça trop souvent. Je sais que ce n'était qu'un chat... mais c'était mon chat. Nous étions supposé faire un check-up toute simple aux Urgences, car elle s'essoufflait beaucoup et l'infirmière au téléphone n'aimait pas ça du tout. Son état s'est aggravé en étant trop stressé et anxieuse. Elle ne se contrôlait plus elle-même. Son cœur et ses poumons n'ont pas supporté ce changement. Elle était ''à l'abri'' dans son chez-elle. Je me sens tellement mal de lui avoir fait vivre ça. Je me souviens de son dernier regard. En fait, je ne sais même pas si elle était consciente que nous étions là pour ses adieux... mais j'ose croire que oui.

Aujourd'hui, nous avons demandé des services de crémation pour que nous puissions la mettre dans une urne. C'était important pour nous de faire ça. Je ne sais pas si c'est une bonne idée de le faire, mais je ne veux pas que nous puissions retrouver le corps de ma belle petite reine dans les poubelles. Je veux que son corps soit placé dans la dignité et le respect. Même si nous devons nous serrer la ceinture financièrement parlant pour quelque temps, ça en vaut la peine. Nous ferons affaire avec l'entreprise privée Crémanimo. C'est le respect que nous lui devons pour ses loyaux services. C'est la dernière chose que nous puissions faire pour elle. J'en pleure encore. Je trouve ça difficile.

Et si nous pouvions reculer le temps en sachant ce qui allait se produire, aurions-nous pris la décision de la laisser dépérir, mais de la savoir en vie tout de même ? Nous aurions tout simplement retarder sa condamnation en fait... c'est ce que je crois. Elle était vieille et elle montrait des signes d'affaiblissement. Elle était rendue toute maigre et son appétit était vorace étant donné son système qui fonctionnait deux fois plus vite pour compenser. Ce que je regrette par-dessus tout, c'est de l'avoir fait souffrir à la toute fin. Je ne veux pas qu'elle nous en veuille. Nous ne voulions vraiment pas que ça se passe ainsi. J'aurais aimé la rassurer une dernière fois, de m'excuser pour tout ça. Je veux apaiser ma conscience. Mais c'est fini, elle n'est plus là.

Demain, ils sont supposés aller chercher son corps à la morgue et si tout va bien, ils devraient commencer l'incinération lundi prochain. J'ai surtout hâte de recevoir ses cendres à la maison et de la ''ravoir'' en quelque sorte avec nous. En tout cas, ton silence se fait lourd Maya.

Matthy xx

Cette photo sera apposée sur la urne.

lundi 22 décembre 2014

Adieu petite Reine

Comment dire, je reviens d'une place où on ne voudrait pas aller nécessairement. J'ai laissé partir une partie de mon existence. Je l'ai laissé partir pour son bien. On a beau se culpabiliser, mais nous savions que l'inévitable était proche, très proche. Une dernière fois, j'ai observé tes petits yeux verts. J'ai frotté le bout de ton museau comme je le faisais d'habitude... sauf que là, c'était aussi pour une dernière fois. Je t'ai dit à quel point tu étais belle et que tu faisais ça comme une grande. Ta petite langue était sortie et j'ai trouvé ça mignon au boutte. Sauf que là, il fallait que je fasse tes adieux. Tes adieux pour que tu sois mieux. Parce que c'est dans ces temps-là qu'on croit qu'il y a quelque chose après la vie. Tu n'auras pas seulement été une chatte domestique, mais bien un membre de notre famille à part entière. Je n'arrive pas encore à croire que tu sois partie. Je te sens encore autour de moi. C'est dix ans de routine qui est chamboulée. On doit s'adapter à une nouvelle ambiance dans la maison. Tu n'étais qu'une petite chatte, mais tu nous apportais tellement beaucoup. Ta présence suffisait largement.


Cette après-midi, je t'ai donné tes petits morceaux de fromage parce que tu refusais de manger ta nourriture sèche depuis un bout de temps. On te donnait même nos restants de table pour assouvir ta rage de faim. La maladie prenait un peu plus de place dans ton petit corps à chaque jour. Tu as été forte et assez orgueilleuse pour prétendre que tu n'étais pas malade. Tu étais comme nous dans le fond, une vraie petite tête de cochon. On savait par-contre que ça n'allait pas pour le mieux. Tu t'essoufflais de plus en plus après avoir mangé. On sentait la fin arriver, mais on refusait d'y croire. Tu allais bien ce matin, mais c'est ce soir qu'on a senti une petite faiblesse dans ton corps tout frêle. On a appelé les Urgences de la Faculté de médecine vétérinaire de Saint-Hyacinthe pour voir ce que tu avais. Au départ, on croyait que tu avais simplement un petit rhume malgré tes bobos de vieilles. En te mettant dans ta cage, une partie de moi savait que tu n'allais pas revenir et une autre refusait catégoriquement d'y croire.


J'essayais de la rassurer dans la voiture, car elle miaulait à tout va. On a franchi le premier corridor et je lui faisais de petites grimaces. L'infirmière a pris sa cage et peu de temps après, le vétérinaire nous a expliqué la situation. Il nous a dit qu'ils pouvaient faire des tests pour savoir ce qu'elle avait, mais que cela engendrait des coûts énormes (pouvant aller de 1000$ à 2000$). Et ça, c'était seulement pour les diagnostics. Juste en observant Maya et son cœur, il la savait vraiment malade. Que malgré tous les soins qu'on pouvait lui apporter, ce serait pénible pour elle. Ce qui me fait le plus mal, c'est de voir ma sœur en sanglot. Elle s'en veut d'avoir poser ce geste alors que c'était légitime de la laisser partir. Sa douleur est la mienne, c'était son petit bébé d'amour. Je l'ai trouvé courageuse de se montrer à la hauteur d'avoir été là pendant les toutes dernières secondes.

Pendant dix ans, on a passé par toutes les gammes d'émotions avec toi chérie. Tu n'étais pas toujours un cadeau, mais notre amour envers toi était éternel. Tu avais ce petit je-ne-sais-quoi qu'un chat normal n'avait pas. Tu étais incroyablement photogénique. Je n'avais jamais connu un chat aussi belle sur pellicule que toi. Te souviens-tu de la fois où maman voulait te tuer, car tu as abîmé le sofa toute juste une semaine après l'avoir acheté ? Te souviens-tu que tu ne pouvais pas supporter d'être seule dans une pièce et que tu devais absolument être avec l'un de nous pour que tu sentes bien ? Je me souviens de ces moments où je te racontais mes histoires et que je te demandais quelles solutions prendre. Tu ne comprenais rien de ce que je disais, mais ta présence m'était réconfortante. Pendant dix ans, je t'ai vu vieillir. Je redoutais le jour de ta mort par-dessus tout. Je me disais que ça ne se pouvait pas. Hélas, le 23 décembre 2014 à 00h39, tes yeux se sont fermés pour ne plus jamais se réouvrir.

Merci Maya pour tout. Je t'aimerai inconditionnellement. À la vie, à la mort! Je vais te dire un petit secret, de tous les chats que j'ai eu dans ma vie, tu es ma chatte préférée. Je peux te nommer pleins de beaux moments que j'ai passé avec toi, mais j'ai encore la tête trop lourde. Ne m'en veux pas d'essayer de penser à autre chose que ton départ. Je veux juste penser à toi de façon positive. Tu es la plus mignonne des chattes que je connaisse. 


Le choix n'a pas encore été facile. Je suis certain que je vais me questionner encore  dans les prochaines jours à savoir si on a pris la bonne décision. Je sais que oui, mais ta perte si soudaine me bouleverse et tu n'a pas idée comment. J'espère que tu nous regardes et que tu nous en veux pas trop.

Merci encore. Je t'aime xxx

Matthy

mercredi 17 décembre 2014

Un espace presque ordonné

J'ai passé l'après-midi aujourd'hui à faire la fabuleuse course aux cadeaux pour mes nièces et mon neveu avec ma sœur. Vive le temps des fêtes!

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Sinon je vous écris en ce moment sur mon bureau de travail. Chose que je n'ai pas fait depuis un an et quelques mois. J'étais toujours en train de vous écrire en quasi état de léthargie sur mon lit et dans un environnement pas mal désordonné. Ma mère me dit toujours que pour savoir dans quel état émotif elle était, qu'il fallait simplement regarder l'état de la maison. J'ai une petite tendance à la croire sur ce point. Quand ça va moins bien dans ma vie, ma chambre a un peu l'air de l'intérieur de ma tête. Je ne contrôle plus rien et je baisse les bras. Je ne suis pas en train de vous essayer de me trouver des excuses. Je le reconnais, j'ai une tendance à la paresse. Pour celles et ceux qui connaissent le test de l'Ennéagramme, et bien dites-vous que je suis un numéro 9 et vous allez tout comprendre. Si vous ne connaissez pas ça, Google it. C'est vrai, je ne trouve même pas l'inspiration de faire quoi que ce soit. Pour moi, ce n'est que dans ma chambre que c'est de même. Je suis bien capable de faire le ménage dans tout le reste de la maison. Par-contre, ma chambre passe au cash solide. J'ai appris à accepter ça et à ne pas trop m'en faire. Il arrive cependant des moments où je suis juste épuisé de me regarder dépérir dans ces conditions (bouteilles d'eau qui traînent partout, des CDs qui s'empilent près de mon lit, des sacs de chips entamées, des vêtements par terre à la tonne... pour ne nommer que ceux-là).

Mon petit frère aujourd'hui voulait virer sa chambre de bord. Bien sûr, il a quêté l'aide de tous les membres de la famille pour l'aider. C'est en voyant le résultat miraculeux d'une chambre bien propre d'un adolescent que ça me donnait le goût de faire la même chose dans la mienne. Même si j'étais épuisé d'avoir passé la soirée à ramasser les cossins de mon petit frère, j'ai trouvé une petit motivation supplémentaire pour amorcer le ménage de ma chambre. Après deux heures et quelques soupirs, j'ai fini par faire de la place sur mon bureau de travail pour installer mon ordinateur. Il n'y a plus de vêtements qui traînent au sol. J'ai même changé quelque meubles de place. C'est certain qu'il reste des petits trucs à faire comme le ménage de mes intérieurs d'armoires ainsi que mon garde-robe, mais le principal est fait. Ça me fait dont du bien d'entrer dans ma chambre sans trébucher sur n'importe quoi à tout bout d'champ. J'ai trouvé beaucoup d'avantages à installer l'ordi sur le bureau. Maintenant, je vais séparer l'espace dodo de l'espace loisirs. Je compte bien sûr mettre mon cellulaire loin de mon lit pour éloigner mes distractions qui m'empêchent de dormir. En tout cas, je vais essayer ça. Je veux quitter 2014 du bon pied pour dire bonjour à 2015. Je sais que personne ne tient leurs résolutions plus de deux semaines à chaque année, mais bon, qui verra verra.

Je trouve ça bien d'équilibrer son environnement pour bien respirer. Par-contre, je ne suis pas de ceux qui faut que tout tout tout soit impeccable. C'est probablement mon côté artiste qui fait qu'un brin de remue-ménage fait ressortir ma créativité. J'ai bien hâte de savoir ce que ça va donner.

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Depuis le début du mois de décembre que j'essaie de me convaincre d'être dans l'état d'esprit du temps des fêtes. Je trouve ça difficile depuis quelques années. Au moins, nous avons fait le sapin. Ce qui me fait retrouver cette petite magie qui bouillonne en moi. Et en plus, quand je sais que je vais passer des soirées avec ma famille et mes amis durant ce temps, je suis plus qu'enchanté.

Matthy xx


dimanche 14 décembre 2014

Je me casse

« Quand le monde se case, moi je me casse. »

Expression qui signifie : Retourner dans sa solitude alors que ton entourage retrouve leurs amours et leurs histoires.


Ça fait un bout que je voulais vous écrire à ce sujet. Un sujet plutôt délicat. C'est ce que je ressens du moins. Tout d'abord, vivre avec la solitude est une chose, mais être pris dans la solitude en est une autre. Depuis un bout que j'essaie d'apprendre à conjuguer bonheur et solitude ensemble. Hélas, j'ai vraiment de la difficulté.

Je sens que je n'appartiens à aucune histoire. Je fais des apparitions dans celles des autres et c'est tout. Je rêve d'une histoire à moi. Je veux que ce soit vraiment intéressant pour qu'on puisse me lire. Quand j'apparais dans un chapitre, je sais que je vais potentiellement quitter la scène, seul, pendant que les autres continuent leur histoire. Je reste dans le noir et j'attends qu'un chapitre me reprenne. À force de constamment retourner dans la pénombre, ça me fait un pincement au cœur. Évidemment, je ne peux pas toujours rester dans le noir, car je dois exister, Je ne fais que voguer de chapitre en chapitre dans un livre qui ne m'appartient pas. 

Je n'ai pas l'impression de vivre. Je regarde trop souvent la vie des autres. Je les contemple d'un regard discret. J'aimerais qu'un jour, ces mêmes personnes puissent me contempler de la sorte. Je regarde mes amis en couple qui se partagent de l'affection avec tellement de passion que j'ai une envie folle de leur ressembler et de vivre ce qu'ils ressentent. Même si l'amour n'est pas de tout repos, je veux vivre leurs problèmes également. Ça fait partie du jeu.

Et pour tout ceux qui me disent « tu ferais mieux de rester célibataire, l'amour c'est compliqué », j'ai comme un goût de leur dire de se fermer la trappe. J'aimerais qu'en quittant une soirée avec mes amis, je me retrouve avec une personne qui m'attendra et qui me donnera de l'attention, rien qu'à moi, juste à moi. Je m'en fou de ne pas avoir des tonnes de conversation avec elle, juste sa présence me suffira. Quand je quitte une soirée d'amis, je retrouve mon lit... seul. Personne avec qui partager mes rêves de façon intime. Alors que je sais pertinemment que d'autres vivent des choses. Je veux être un personnage principal. Je commence à vieillir et ça me pèse lourd sur la conscience. C'est comme si j'étais tout d'un coup pressé par la vie. Pressé de vivre ce que des personnes ont déjà vécues plusieurs fois. Malheureusement, à trop vouloir espérer une chose, ça ne fait que rajouter de l'amertume à chaque fois que mes envies éclatent en morceaux.

Voilà pourquoi depuis cinq ans, je me répète cette phrase dans ma tête à chaque fois que je quitte mes amis. La solitude me hante. Je m'accroche tout de même à l'espoir, mais je suis épuisé. Je me sens seul. Je veux juste écrire mes propres pages de mon histoire. Je veux simplement être bien.

Matthy xx


samedi 13 décembre 2014

Une vision erronée de la beauté

C'est bien beau se dire que la beauté n'a pas de standard. Et pourtant, nous sommes parés à pointer du doigt à la minute... non, à la seconde où une personne a un surplus de poids où n'est pas à l'image parfaite de ce que les magazines veulent nous faire croire. Mais tout ça, vous le savez déjà. Je n'invente rien de nouveau ici. Ça ne m'empêche tout de même pas de trouver ça aberrant. Il ne faut pas faire nos hypocrites là, nous avons tous déjà un jour ri d'une personne parce qu'elle était soit disant moche. C'est dans notre nature de se comparer. Chez les mammifères autres que les humains, si une pauvre bête est différente des autres de par sa couleur ou par son apparence physique, ses congénères la rejetteront sans aucune pitié et sans ressentir aucune culpabilité. Tout ça s'explique par la ''sélection naturelle'' et toutes sortes de théories scientifique ou comportementale écrites par la main de l'Homme. Je ne veux pas m'étendre sur les relations sociales de nos amis les animaux, mais ça nous donne un bref aperçu. De ce fait, je me pose beaucoup de questions. Pourquoi une personne est plus laide qu'une autre ? Si nous enlevions les magazines, les publicités, les revues de beauté et tout ce que vous voudrez, aurions-nous un regard différent sur la beauté ? Et qu'est-ce que la beauté en fait ?

Ce que je trouve plutôt absurde en fait, c'est de voir certaines personnes porter un discours rassembleur comme quoi « tout le monde il est beau, tout le monde il est fin » alors qu'aussitôt dans l'intimité, ils se permettent de bref commentaires désobligeants. Que ce soit dans le but de se remonter l'ego ou bien de simplement se moquer pour se moquer, je me demande d'où ça provient ce besoin de pointer du doigt ? En mon sens, ce n'est pas toujours par méchanceté que nous le faisons. C'est presque rendu une habitude d'avoir des pensées comme ça. Dans la vie de tous les jours, j'analyse le monde et les relations interpersonnelles et j'essaie d'en comprendre le mécanisme. Je trouve l'être humain tellement fascinant. Ça vaudrait quasiment la peine qu'au moment où on s'apprête à émettre un commentaire (ou de simplement le penser), nous nous mettions à penser aux conséquences directes que ça pourrait engendrer si nous parlions de la personne concernée directement devant elle. Dans 99% des cas, on se laverait la langue avec du savon bien fort pour ensuite se la faire tourner sept fois plutôt qu'une. 

Qu'est-ce que la beauté ? Une fois de plus, je n'invente absolument rien. Mes opinions se basent sur mon vécu et de mes expériences personnelles uniquement. Pour moi, la beauté est à la fois extérieure qu'intérieure. Vous trouvez ça quétaine n'est-ce pas ? La beauté se traduit par l'énergie que tu dégages. Voilà, la réponse est là. Même si une personne a les dents croches ou droites, a des petits seins ou en a des gros, des bourrelets ou bien une tablette de chocolat en guise d'abdominaux, si elle ne dégage pas une bonne énergie, je ne serais pas tenté de la côtoyer quand bien même qu'elle soit jolie à mes yeux.

La solution ? changer cette mentalité désuète, Il faut se reprogrammer, tout simplement. Je sais que c'est difficile de dissoudre ces pensées alors que nous nous faisons laver le cerveau par tout ce brouhaha de perfection et de minceur. Si vous vous arrêter sur une actrice dans un magazine, attardez-vous plutôt sur ce qu'elle a accompli ou ce qu'elle a à rencontrer (et essayez d'éviter les revues à potins, car tout le monde sait que c'est la vérité pure ce qu'ils racontent là-dedans). Je ne me le cache pas, j'ai longtemps été un fanatique de ce genre de chose, parce que tout le monde le faisait et que c'était les sujets chauds de l'heure sur l'heure du midi entre collègues. Depuis quelques années cependant, j'ai changé ma perception sur la beauté. Nous sommes tous des humains et aucuns individus ne devraient être mis de côté. Permettez-moi par-contre de me donner le droit de poser un jugement face à un meurtrier. Peut-être que ça n'a pas toujours été facile dans sa vie et que c'était une bonne personne avant, mais le geste est là et c'est grave. En fait, peut-être que c'est encore une bonne personne sauf qu'elle doit répondre de ses actes et qu'elle assume. Je m'égare un peu du sujet, mais vous savez où je veux en venir avec ça.

Il n'y a pas de remède miracle, il faut simplement s'arrêter un instant et réaliser que notre vision de la beauté est erronée. La beauté est présente partout, il faut juste savoir comment la regarder et comment l'apprécier. Bien entendu, c'est relatif pour tous et chacun. Tous les goûts sont dans la nature comme on dit. Pour tout dire dans le fond, évitez de porter un jugement gratuit sur l'apparence des gens. Personne ne devrait vivre en se faisant traiter de laid ou de moche. L'intimidation, ce n'est toujours des coups sur la gueule ou des menaces, c'est aussi tous ces petits commentaires qui deviennent de plus en plus gros et qui font mal à la longue. Pensez-y bien à partir de maintenant.

Bien des questions restent encore sans réponses. À cela, je vais continuer d'analyser les gens et de tenter de comprendre le fonctionnement. Je me donne cette mission de faire voir aux autres ma vision de la beauté, au risque de me faire détester par certains. Je ne suis plus capable de supporter ce genre de comportement. 

Nous sommes tous beaux. POINT.

Matthy xx







mardi 9 décembre 2014

Advienne que pourra

Le mardi 9 décembre 2014

Advienne que pourra

Même si ce n'est qu'une question de formalité, la nervosité est présente. Je n'ai plus qu'à envoyer ma lettre de motivation et je laisse la vie suivre son cours. Quand on dit qu'il faut faire sa chance, j'y crois de plus en plus. Les portes vont-elles s'ouvrir ?

À suivre...

Matthy xx

dimanche 7 décembre 2014

A Thousand Years

Vouloir avouer son amour à une personne, ça fait peur. Ça fait peur parce que tu anticipes la réaction qu'elle peut avoir. C'est surtout dû au fait que par le passé, tu as eu de mauvaises expériences. Tu veux te sortir de cette route sans fin qui te ronge de plus en plus chaque année. Tu as l'impression que tu as manqué le train et qu'il est trop tard. Tu regardes au loin le passé et en fait le bilan. Tu es déçu de ne pas avancer à la même vitesse. Tu regardes du coin de l’œil celui que tu aimes et tu t'en veux de ne rien lui dire. Un jour, tu te dis qu'il sera trop tard et que la place dans son cœur sera prise. Tu pars à rire et tu te dis que son cœur doit déjà être occupé à l'heure qu'il est et que c'est sans surprise de ne pas y trouver ton nom gravé dessus.

A Thousand Years - Christina Perri


Des nouvelles de moi

Le dimanche 7 décembre 2014


Assis sur mon lit, en écoutant du Marie-Mai. C'est bien la seule chose en ce moment qui réussi à me mettre dans un état d'esprit convenable. Le mois de novembre a été ardu autant pour moi que pour mon entourage. Nous tentons tant bien que mal de se sortir de tous nos petits problèmes. La dépression saisonnière n'aide pas beaucoup.

Des projets sont en cours. J'avance à pas de souris, mais je reste confiant. J'essaie de ne pas me faire trop d'illusions pour ne pas être déçu au bout de la ligne. Il est si facile de s'emporter dans la vie. Peut-être cela va me permettre de pouvoir mettre aux devants mes opinions et mes idées. J'ai toujours eu de la difficulté à défendre mes points. Quand je le fais, ça se fait tout croche et ça laisse place à des situations conflictuelles. En ce moment, je n'ai pas toujours les bonnes réactions du monde, mais je m'efforce de m'améliorer. Ce temps gris m'exaspère un peu admettons. Pouvoir se faire entendre et le faire comme il faut est ce que je dois travailler pour la nouvelle année qui s'en vient....

Le JAG, l'organisme dont je fais partie, a créé deux comités pour favoriser sa bonne continuité. En effet, il y a un comité pour parler des projets de financement pour aider le JAG à s'auto-suffire. Les projets seront mis en branle par les membres eux-mêmes. Nous espérons créer un sentiment d'appartenance beaucoup plus grande (c'est ce que je souhaite du plus profond de mon cœur). L'autre comité a pour but de monter une pièce de théâtre qu'une des membres a écrite. Encore là, une belle initiative pour permettre aux membres de mieux se connaître. J'assure le tout en étant le secrétaire des comités. Enfin quelque chose de concret pour aider le JAG.

Pour tout le reste, le temps des fêtes approche. C'est l'occasion pour dire à votre famille et à vos amis que vous les aimez. Il est aussi important d'être courtois avec les gens que vous croisez dans la rue. Juste un sourire suffit parfois pour illuminer le cœur d'une personne. Quant à faire, faites-le à l'année longue.

Matthy xx

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À partir de 2015, je compte changer la formule du blog. Je veux continuer à vouloir vous résumer ma vie. Mais comme c'est trop de charge vous le faire une fois par jour (et avec raison), j'ai décidé de vous faire un billet par semaine parsemés de billets bonus. C'est une très bonne idée en mon sens. Cela va me permettre de vous écrire des billets de meilleures qualités également. Bisou xx


vendredi 14 novembre 2014

Ces petits moments

Cela se faufile dans ma tête depuis quelque temps déjà, ces pensées. C'est probablement sans grande surprise que j'avoue avoir peur de faire des choix dans la vie (mon blog en est parsemé de cas). Je doute, pense, repense et finis ridiculement souvent par reculer. Sauf pour ces petits moments où j'ai le sentiment d'avoir le contrôle sur ma vie. Comme quand j'ai été voir Marie-Mai à l'improviste lundi dernier, je me sentais libre de mes mouvements. Je savais où je m'en allais et je n'attendais après personne. Cette sensation de liberté, je l'ai ressenti. J'ai passé une fichu de belle journée, car j'ai fait ce qu'il fallait. J'ai fait ce que JE voulais. Ce n'est pas grand chose, mais c'est un petit quelque chose qui me tenait à cœur. Et ça, ça vaut tout l'or du monde (même si gagner à la loterie serait un petit plus bien plaisant il faut l'admettre). C'est aussi comme quand j'ai été voir Lady Gaga en juillet dernier. J'ai décidé de me prendre un billet VIP tout seul. Comme ça, peu importe les choix que j'ai fait, je les assume entièrement. Je crois que c'est un peu ça qui me trouble. J'ai cette tendance à me sentir responsable des sentiments des autres. J'ai l'impression qu'il faut souvent que je fasse tout, ou presque, en mon pouvoir pour les satisfaire (j'en ressens le besoin). Si je vois qu'un ami s'emmerde, au contraire de moi, je vais plutôt changer mes plans pour combler son bien-être. Ce n'est pas que ça me dérange tant que ça, car je suis un adepte de compromis, mais j'aime prétendre qu'une fois de temps en temps je puisse être le seul maître de mes décisions. Quand je suis seul, je me sens libre et je ne suis responsable que de moi. Ce n'est pas égoïste quand tu le fais une fois de temps en temps. De toute manière, pourquoi je me justifie sur mon propre blog ? 

Ce n'est pas à tous les jours que ça m'arrive ces petits moments. Ces petits moments où j'ai l'impression d'être franchement lucide. Je me demande souvent pourquoi je ne suis pas comme ça à propos des sphères dites "plus importantes" dans ma vie. Pourquoi je ne prends pas les initiatives nécessaires pour chercher ce que je veux. Bon, "ce que je veux" est une chose encore à définir, mais j'y reviendrai dans un autre billet. Force est de constater que je réalise être peu à peu sur ce qui semble une bonne piste. Ce n'est pas grand chose, mais, tranquillement, j'emprunte cette voie-là et je suis curieux de voir où ça va me mener. 

Ces petits moments-là, je les savoure, je me sens homme, je me sens fier. Après avoir eu la photo avec Marie-Mai, je suis sortie me promener un peu dans Montréal, café à la main, et j'étais tout simplement bien. Je ne veux plus accepter qu'on étouffe mes impressions ou mes réactions. Elles ne sont pas toujours bonnes, mais je ne fais que prouver que je suis un humain après tout et que je ne peux empêcher ce qui brasse à l'intérieur de moi. C'est comme si je devais avoir honte de ce que mon corps ressent. Souvent, je me sens presque étranglé, je n'ose plus parler de ce que j'aime, car il y a toujours ces commentaires négatifs. Je trouve ça vraiment triste. Je ne demande pas grand chose. Juste qu'on s'intéresse un peu, genre deux minutes, à ce que je dis. J'extrapole peut-être, car il y a des gens en qui je peux avoir une totale confiance même si je dois parfois me heurter à quelques petits travers. Cette sensation de liberté, je veux la vivre à tous les jours de ma vie. Ça ne se fera pas en un jour, mais j'ose croire que je n'aurai plus aucune raison de m'en faire. Dans le meilleur des mondes, ce serait que je puisse enfin dire les vraies choses à certaines personnes et qu'elles soient à l'écoute de ce que je dis comme je le suis pour elles. Est-ce trop demander ? :-)

Matthy xx


mardi 11 novembre 2014

Marie-Mai et moi

J'avais chassé cette idée de ma tête. Du moins, j'essayais. J'ai proposé à mon amie d'aller à la piscine tôt le lendemain matin. J'avais ce sentiment qu'il fallait que je m'écoute. Ça m'avait titillé l'esprit toute la nuit. Je me suis résigné en me persuadant qu'il y aura d'autres occasions. C'est en sachant que mon amie n'était plus disponible pour la piscine vers 6h30 du matin que j'ai compris que c'était un signe. Comme je n'arrivais pas à me rendormir, j'ai fait ce qu'il fallait. Je me suis douché et j'ai "déjeuné". J'ai filé vers l'arrêt de bus. Je partais pour Montréal, pour revoir une personne.

Je savais qu'il y avait déjà une file, je voulais seulement arriver à temps. Sauf que le bus a décidé de prendre mille ans avant d'arriver à destination. Dans le métro, je n'ai pas eu le temps d'admirer ce qu'il y avait autour de moi. J'ai filé aussi vite que mes jambes en mode marche-rapide me le permettaient. Je sors à l'extérieur. Ma destination était tout près, de l'autre côté de la rue très exactement. Une vieille dame me prévient de faire attention pour traverser la rue, je lui esquisse un sourire et lui souhaite une bonne journée. Je traverse et je ne vois personne. Étais-je au bon endroit ? C'est sûr que oui. J'aperçois des filles avec des tuques rouges marquées Productions J sur le dessus. Je me renseigne pour savoir où était la file et c'est là que, contre toute attente, je l'aperçois. Marie-Mai marchait toute souriante en direction du Archambault sur Berri. Je suis fier de mon timing. Bien sûr, elle fut assailli par les tuques rouges. Un dernier regard sur elle et je rejoins les autres fans. Je m'achète le DVD du spectacle Traverser Le Miroir de Marie-Mai. J'attends, patiemment. Autant j'étais hésitant à monter tout seul à Montréal que maintenant, je ne regrette rien. J'étais à la bonne place au bon moment. Dans une heure et quelques minutes, ma deuxième rencontre avec Marie-Mai aura lieu. Pendant ce temps, je jasais avec mes voisins de file.

Ça y était. Elle était devant moi. Je donne mon téléphone à une fille qui avait la tâche de prendre des photos pour les esseulés comme moi. Elle m'a reconnu. Elle m'a dit que ça faisait longtemps. Comme figé dans ma tête, je me suis concentré à bien répondre. Ce fut plus facile que la première fois. Par-contre, j'aurais souhaité être plus à l'aise. Un jour peut-être. Elle était si belle.

J'aime Marie-Mai par-dessus tout. Sauf que je n'ai jamais été, jusqu'à maintenant, une groupie de première ligne. Ce n'est que depuis quelques années que je commence à aller voir des shows et à suivre presque religieusement des artistes que j'aime. Il y a aussi le facteur je-n'ai-pas-d'auto et le toujours aussi lassant je-n'ai-pas-full-de-cash qui entre en ligne de compte. J'aurais aimé suivre sa carrière d'encore plus près. Je veux qu'elle sache que je la soutiens malgré tout. Je connais toutes ses chanson par cœur. Un jour, elle saura tout. 

Donc voilà, j'ai eu droit à la plus belle des photos avec elle. Sérieux, je n'arrête pas de la regarder depuis. Je nous trouve tellement beaux. 

Je suis sortie du Archambault le cœur léger. Je me suis pris un chaï latté au Second Cup avant de prendre le chemin inverse en écoutant le dernier album de Marie-Mai. Maudit que je suis fier de m'écouter. J'ai eu raison de le faire. Elle part en vacances en Californie pour six mois en décembre alors sa présence sur la scène publique ne se fera pas avant un bon bout. 


Bisou xx

Matthy




mardi 4 novembre 2014

De bouche à orages

DE BOUCHE À ORAGES

-

Les mots ventilent follement, facilement
Des bouches dansent en cadence, secrètement
Les dos lisses capable d'en prendre, pas tout le temps
Des histoires loufoques  ou pas, assurément 

Vomissement verbal, fébrile
Tais-toi, c'est mieux, difficile
Un orage qui s'annonce, indélébile
Pile ou face, pile

Les mots marmonnent furtivement, librement
Des bouches se taisent en présence, évidemment
Les dos fléchissent finalement, mortellement
Des histoires sombres encore, malheureusement 

Conscience trouble, Visage marbré, Câlin courtois...


Matthy (2014-10-04)



lundi 3 novembre 2014

Je rêve d'un rêve comme ça

Je veux rêver d'un rêve vrai. Comme tous ceux qui, de fil en aiguille, s'approchent vers un destin qui leur est propre. Je les observe avancer, reculer et avancer encore. Même s'ils sont hésitant, je vois cette ligne tracée devant eux. Je rêve d'un rêve comme ça. D'un rêve qui me fera voir, observer, entendre, goûter, sentir et  surtout vibrer. Je souhaite ressentir la passion. Je veux pouvoir enfin toucher à ce qui me rendra le plus fier. Mon cœur est assoiffé de défi. Pourtant, il n'est pas satisfait. Rien ne l'a entièrement satisfait encore. Il aime un peu tout, mais pas assez pour ouvrir la porte. Pas assez pour s'y immiscer complètement. Je ne trouve pas la clé sous le paillasson. Je maquille mon jeu avec tant de finesse. Je ne veux surtout pas que ça paraisse. C'est derrière le rideau par-contre que le voile se lève. Je désire un but. Un but pour qui le verbe « travailler » deviendra synonyme du verbe « jouer ». Une ligne d'arrivée comme objectif que je vois au loin. Je ne veux pas l'atteindre tout de suite, je veux simplement m'assurer que je garde le cap. Je veux proclamer que c'est le chemin que j'ai choisi. Mine de rien, je suis peut-être sur un chemin sans que je le sache. Un jour, ça me frappera en un quart de tour. Je vais enfin réaliser. Pour le moment, je vais semer, parcourir et cheminer. Je veux donner tout l'amour que j'ai pour la vie. Je rêve d'un rêve comme ça vois-tu ? Je les regarde et j'ai le goût d'avancer comme eux. Je vais avancer comme eux. Cette course me semble alléchante.

lundi 20 octobre 2014

Excès de colère

« Quand les nuances de mes colères s'estomperont
Libre, je serai. »

J'ai passé une journée plutôt maussade. Le temps gris revenu, ça joue beaucoup sur mon moral. Après avoir passé une super belle fin de semaine avec des amies superbes, le retour à la réalité est très pénible. Pénible dans le sens qu'une fois de plus, je me retrouve seul avec mes pensées et mes sentiments. Je me sens pris dans une cage. Je n'en veux à personne mise à part moi-même. Plus les années avancent et plus je constate l'écart gigantesque entre ma vie et celles de mes amis. Ils sont rendus à un tout autre niveau que moi. Je sais que j'en ai parlé beaucoup sur ce blog, mais cette situation me frappe encore.

J'ai eu un excès de colère aujourd'hui. Encore une fois, c'est ma famille qui a écopé. Je ne veux pas qu'ils me croient fou. Je pète les plombs parce que je me suis senti opprimé. J'étais dans la maison et je ne pouvais même pas me réfugier dans une seule pièce. C'est ce qui me manque, mon espace. Le jour où je vais avoir ma chambre, je crois que je vais pleurer. Il y en a qui rêve d'avoir une belle carrière ou la grosse voiture. Ce que je veux, moi, c'est une place à moi. Une place où je pourrais danser ma joie de vivre et mes tristesses. Tout ça, en toute intimité. Je voudrais être à une place où j'aurais honte de rien du tout.

Cette semaine, sur Twitter, une personne a posé la question suivante : « Si tu pouvais ressusciter une personne pour 1 heure, ce serait qui et tu ferais quoi avec cette personne ? ». Question à laquelle j'ai répondu : « Ma grand tante. J'ai tant de chose à lui dire et peu en même temps. Je veux simplement sa présence l'instant d'un moment. ». Effectivement, je voudrais la revoir pour simplement la regarder dans les yeux, car elle m'a apporté beaucoup. Étant jeune quand elle nous a quitté, je n'ai jamais eu la chance d'entretenir de grandes conversations avec elle. Je voudrais tant qu'elle sache ce que je deviens. Réjeanne aurait mis de l'ordre dans la famille. Elle aurait trouvé des solutions. Maintenant, je suis un des nouveaux piliers de cette famille. Malheureusement, je suis un pilier encore tout frêle et fragile. Je croule sous la pression et je ne sais pas quoi faire. Ma grande tante a su le faire avec brio, à mes yeux en tout cas. J'ai prié en son nom aujourd'hui. J'espère qu'elle m'a entendu.

mardi 7 octobre 2014

Se voir en vidéo

Coucou!

Voici enfin des nouvelles de moi après tant de semaines. Oui je sais, le plan de match de mon blog a un peu foiré. Ce soir par contre, j'avais envie d'écrire.

Il y a très peu de vidéo de moi qui existe en ce monde. Pourquoi ? Parce que je n'aime vraiment pas me voir. Je me demande vraiment comment font les acteurs pour réussir à se regarder les soirs de première parmi des centaines de personnes devant un écran géant.

Pour faire une phrase un peu plus claire, me voir en vidéo me fait réaliser à quel point je suis très différent physiquement par rapport à mes amis et ça me fait un choc. Ça me fait de la peine même. Une vidéo où nous nous amusons tous à courir après une balle et il y a moi qui coure tout croche en tentant de faire comme eux, mais j'en suis incapable. Une autre vidéo où nous sommes tous assis autour d'une table et je me trouve vraiment énervant. Je n'aime pas les réactions que je fais. Pourtant, je fais ça à tous les jours. C'est là que je réalise l'impact de mes faits et gestes. Je me questionne beaucoup sur mon attitude et je dois vraiment travailler là-dessus... être moins énervant. Je suis une boule d'énergie alors je fais un peu n'importe quoi quand j'ai un peu trop d'amour à partager avec les gens que j'aime. Ça donne que je me déteste de me voir ainsi sur vidéo. Il y a le fait que je me trouve laid sur vidéo aussi. Laissez-moi finir avant de dire quoi que ce soit.

Il y a quatre ans, une équipe d'étudiants a fait un portrait-vidéo de moi d'une durée de cinq minutes. En quatre ans, je l'ai écouté deux fois seulement. Le travail a été très bien fait, sauf que je suis incapable de me regarder et de m'entendre parler devant la caméra. Je n'ai pas l'impression de me voir aussi petit que ça. Dans ma tête, je suis un peu plus grand, un peu plus beau que ça... Après ça, je me demande comment ça se fait que je ne réussi pas à me trouver quelqu'un dans ma vie.

Je ne veux pas empêcher mes amis de me filmer, je veux qu'il me filme. Ça va faire de beaux souvenirs pour les années futures. Ce qu'il faut que j'apprenne, c'est d'accepter ce que j'y vois de moi. C'est de travailler ce que je veux changer. Je réalise bien que je ne serai jamais aussi beau que Brad Pitt, mais je voudrais tant être le Brad Pitt d'une personne.

J'aimerais bien vous dire d'arrêter de vous faire des complexes en vous regardant sur vidéo, mais c'est encore difficile pour moi. Au moins, l'année 2014 s'achève et j'y ai appris beaucoup de chose. Au moins, cette année aura été une des plus belles depuis des lustres. Tsé, j'ai quand même été à moins de deux mètres de Lady Gaga (ce n'est pas rien). Elle m'a même regardé dans les yeux. Un des moments les plus importants de ma vie. 

Je suis bon pour chialer, mais il y a quand même beaucoup de chose que j'aime de ma vie. Il faut simplement que j'arrange ces petits trucs qui me tourmentent pour pouvoir vous dire : « Câlisse que je suis bien ».

Matthy xx

lundi 25 août 2014

My Ice Bucket Challenge

(Le lundi 25 août 2014)

Je dois vous faire une confession, je ne mange presque pas depuis une semaine. Je m'en veux tellement de ne pas pouvoir me conscientiser assez afin de mieux me nourrir. Je suis en carence de pas mal tout. Il va falloir que je remédie à la situation. C'est incroyable comment je mange peu. J'ai eu une idée, je vais écrire dans un carnet tout ce que je mange dans une journée. Ça pourrait m'aider à me forcer à manger (aux bonnes heures si possible). 

Bon, Bon, Bon. Depuis quelques semaines, un phénomène viral a envahi la planète toute entière. Il s'agit du Ice Bucket Challenge. Tout est parti d'une idée qu'a eu un joueur de Baseball professionnel afin d'amasser des dons pour un organisme qui se bat contre la sclérose latérale amyotrophique. Le but : Faire une vidéo dans lequel tu te verses un seau d'eau sur la tête pour ensuite nommer trois personnes (ou plus si tu veux) qui s'arroseront à leur tour en n'oubliant pas de donner de l'argent à l'organisme.

Ce phénomène est très mitigé. Je vous explique tout ça, mais je suis sûr que vous savez déjà ce dont je parle (tant pis). Il y a des gens qui disent que nous gaspillons l'eau, il y a des gens qui disent que c'est fatiguant de voir trop de Ice Bucket sur leur fil Facebook, il y a des gens qui chailent parce qu'il y en a qui font le défi seulement pour le plaisir et il y a ceux qui le font et qui donnent.

Ce qui devait arriver arriva, je me suis fait nominé par Anna (évidemment, il fallait qu'elle me nomme tsé, je ne pouvais pas m'en sortir indemne). Je n'étais pas trop trop friand à l'idée de me lancer de l'eau glacé sur ma tête, mais Jess m'a finalement convaincu de le faire. Bon sang, dans quoi me suis-je embarqué encore ? Haha!

Coco est venu nous rejoindre en apportant la glace. Ma petite famille m'a regardé me faire mouillé. Je peux vous dire que c'était vraiment froid. J'ai vraiment eu du plaisir par-contre à le faire. Mon petit frère y a eu droit aussi puisque je l'ai nominé. Je ne pensais pas que ma soirée allait se passer comme ça. Il ne me reste plus qu'à donner un don (que je vais faire demain). Merci les amis.

La vie est trop courte pour être sérieux haha!

Matthy xx

P. S. Ce soir, j'ai eu un excès de colère. Je ne comprends pas trop comment je me sentais. Je me déteste quand je fais ça. C'est ma famille qui en écope après. Il faut que j'apprenne à me maîtriser.

P. S. (2) J'ai regardé le film Gravity avec Sandra Bullock et Georges Clooney et j'ai vraiment, mais vraiment aimé le film. Je ne m'attendais pas du tout à ça. 

P. S. (3) J'ai reçu mon calendrier 2015 de Lady Gaga que j'ai commandé sur Amazon. Au début, je croyais que j'allais recevoir mon Ocarina (oui, je me suis acheté ça, un rêve de petit gars), car c'était une grosse boîte. Beaucoup trop grosse pour un calendrier en tout cas. Je suis content d'avoir mon calendrier, mais j'ai ENCORE plus hâte d'avoir mon Ocarina et de jouer les mélodies du jeu Legend of Zelda. ^^

dimanche 24 août 2014

Jour 221 : Nous fêtons Lily

(Le dimanche 24 août 2014)

Aujourd'hui, nous célébrons l'anniversaire de ma chère nièce Lily-Rose. Déjà huit ans. C'est fou comment la vie passe vite, trop vite. J'espère qu'elle aimera son cadeau (le dernier album de Katy Perry). Mon grand frère est venu me chercher. Nous avons été chercher mon père. Il ne se sent pas trop bien en ce moment. Son foie en arrache beaucoup. Ce n'est pas surprenant avec la quantité de pilules qu'il prend. Nous lui conseillons d'aller voir le médecin au plus vite. Il avait l'air d'un zombie. Ce n'était pas drôle à voir.

Il y avait beaucoup de monde à la fête de Lily. Il y avait autant d'enfants que d'adultes. En tout cas, il y avait de l'énergie dans l'air. Lily m'a montré sa belle trottinette qu'elle a reçu en cadeau de ses parents pendant que Mélo et Maya me montraient les papillons qu'elles avaient capturés. 

Il faisait tellement chaud que je me suis baigné un peu dans la piscine. Comme d'habitude, ça m'a pris du temps avant de sauter dans l'eau. Je n'aime pas tellement quand l'eau est froide. En nageant, Lily saute sur mon dos. Pesant le même poids que moi, je n'ai pas eu le choix de caler sous l'eau. Une chance que mon grand frère était là pour m'aider. J'aimerais tellement ça pouvoir être grand et pouvoir agir en vrai oncle et faire des affaires de vrai oncle avec mes nièces. Je ne peux les prendre dans mes bras (ça me tue un peu) ni les porter dans mon dos.

Pour le souper, des hot-dogs sur le bbq, rien de plus simple. Je n'avais pas beaucoup mangé de la journée alors j'avais faim. Je n'ai pas beaucoup mangé non plus (je trouvais le pain à hot-dog vraiment sec haha!) Pour ce qui du gâteau de fête, trop sucré, comme d'habitude. À chaque fois je me fais prendre (j'espère trop souvent que les prochains gâteaux seraient moins pires, mais non). Ma grand-mère l'a apprécié par-contre (deux parts de gâteau plus mon restant). Tout ça, accompagné d'une canette de Pepsi. Je me demande comment elle fait pour ingérer tout ça, avec son diabète en plus haha!

Lily a très bien aimé ses cadeaux, notamment le CD de Katy Perry et de Marie-Mai ainsi que le cadeau que lui a offert sa grand-mère (ma maman), un joli collier en forme de cœur.

Il a fallu que j'appelle le père de mon frère pour lui demander s'il pouvait porter Nico chez Jo. Au moins, je n'ai pas eu de problème avec lui et il ne s'est pas fâché. Ça m'a fait étrange de lui parler après tant d'années. J'aurais tant de choses à lui dire. Il ne m'a jamais laissé parler dans toute l'histoire. Je lui avais accordé ma confiance.... et il est parti, pouf comme ça.

Nico a eu la chance de passer un beau de temps avec nous, même si la fête était terminé. Il a donné le biberon à Thomas et il a joué avec les ballons avec mes nièces surexcitées (probablement par la surdose de sucre incommensurable qu'elles ont ingérée).

Jess me texte pour me demander si je voulais bien me balancer dans un parc quelconque avec elle. J'étais encore chez moi frère, mais je n'allais pas tarder à revenir chez moi alors je lui ai dit oui.

Nous avons été tout d'abord au Parc Les Salines pour nous installer dans une sorte de balançoire rond (je ne sais pas comment l'expliquer, en tout cas nous pouvons être tous les deux dans la balançoire). Nous n'étions pas trop confortable. Finalement, nous avons changé de parc et nous avons été au parc de mon ancienne école primaire. Nous nous sommes balancés tout en parlant de tout et de rien. C'était très calme. Nous avons pu profiter du bon temps tous les deux ensemble.

En gros, j'ai beaucoup aimé ma journée. Ma cheville semble se rétablir tranquillement (il était temps).

Matthy xx

samedi 23 août 2014

Jour 220 : Chevilles capricieuses

(Le samedi 23 août 2014)

Pas grand chose à raconter en cette journée du 23 août. J'ai passé la quasi-totalité de ma journée dans mon lit. J'avais tellement mal à ma cheville. J'ai vraiment hâte d'aller voir le médecin pour qu'il me réfère à un orthopédiste. J'ai urgemment trop besoin de semelles orthopédiques. 

Alors j'ai écouté le restant de la saison deux de Breaking Bad. J'étais même tout seul à la maison. Ma soeur est partie coucher chez sa meilleure amie alors que ma mère et mon beau-père sont partis faire un tour de voiture je-ne-sais-trop-où.

Voilà, en gros c'est ça. J'ai passé ma journée à soigner ma cheville.

Matthy xx

P. S. Je sais, je suis plate aujourd'hui


vendredi 22 août 2014

Jour 219 : Du bon temps avec Jess

(Le vendredi 22 août 2014)

Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de ma nièce. 

BONNE FÊTE LILY-ROSE

Décidément, ma cheville gauche ne voulait plus collaborer. Kim m'a appelé pour me demander si je voulais l'accompagner pour faire quelques commissions au centre d'achat. Je me suis dit que ça allait faire du bien à ma cheville de faire un peu d'exercice... mais non, pas du tout même. Je vous le dit, j'avais l'air d'un pingouin. C'était affreux à voir. Aussitôt que je voyais un banc, j'allais m'asseoir dessus. Heureusement, ma cheville commençaient à mieux négocier avec moi.

Jess m'a texté pour me demander si je voulais faire quelque chose avec elle. Comme Kim devait retourner chez elle, je lui ai dit que c'était correct. Ma cheville faisait des siennes, mais j'étais tout de même capable de marcher. Nous nous sommes promener un peu tout à parlant. Fin des négociations, ma cheville repart en grève. J'étais au désespoir. Je suis retourné chez moi avec Jess et mon neveu et mes nièces étaient là. J'étais si content de les voir. J'ai donné un gros gros câlin à ma chère Lily-Rose. Jess a enfin eu la chance de les rencontrer. J'étais content de présenter ma famille à Jess. C'est vraiment important pour moi que mes amis (mes vrais amis) sachent qui sont les membres de ma famille.

Jess et moi avons décidé d'aller manger au resto (au Scores, évidemment, là où travaillait anciennement Jess). Je marchais toujours comme un pingouin et je poussais des soupirs d'exaspération tellement je marchais lentement. Ma soeur et son amie sont finalement venues manger avec nous. C'était vraiment le fun. Nous avons ensuite été manger de la crème glacée avec la compagnie d'Anny.

Je suis retourné chez moi afin de reposer ma cheville. J'ai écouté la deuxième saison de Breaking Bad, tout confortablement dans mon lit.

Matthy xx


jeudi 21 août 2014

mercredi 20 août 2014

Jour 217 : Trou de mémoire (sorry)

(Le mercredi 20 août 2014)

I'm so sorry... 

Je ne me souviens pas de ce que j'ai fait en ce mercredi le 20 août. Je ne sais même pas si j'ai mélangé le jour 216 pour le jour 217. S'pas grave. Haha!

Matthy xx

mardi 19 août 2014

Jour 216 : Petit tour au centre d'achat

(Le mardi 19 août 2014)

J'ai été magasiner avec ma soeur le cadeau pour l'anniversaire de Lily-Rose. Bien entendu, elle voulait l'album de Marie-Mai et de Katy Perry. J'en ai profité pour m'acheter le film Le Hobbit qui était en spécial. Je me suis arrêté au magasin de mon amie Mathilde et j'ai eu la chance de lui jaser un peu. Elle part bientôt pour Montréal. Elle commence l'Université à la fin du mois. C'est tout un changement pour elle.

Matthy xx

lundi 18 août 2014

Jour 215 : Montage-vidéo

(Le lundi 18 août 2014)

Je me suis très vite attaqué au montage-vidéo du défilé avec ma belle gang du JAG. Je n'avais pas beaucoup de contenu étant donné que mon cellulaire ne contenait pas beaucoup de place (oui, je sais, je devais faire le ménage, mais j'ai oublié), et ma batterie me lâche toujours aux moments propices. Tout de même, je suis assez fier du résultat obtenu. Beaucoup de gens semblent l'apprécier tout autant. Ce qui est très bien. J'ai tout de même passé beaucoup de temps là-dessus. Je vous laisse admirer le résultat.

Matthy xx





samedi 16 août 2014

Jour 213 : Journée communautaire

(Le samedi 16 août 2014)


Je me prépare pour ma deuxième année en tant que bénévole à la journée communautaire de Fierté Montréal. Ça me rend fébrile. J'avais tout préparé mes choses d'avance. J'écris alors à Jess que j'allais arriver au JAG vers 9 h 20 le temps de me rendre en sortant du bus. Comme un épais, je réalise que nous étions samedi et que, dans ma ville, le service de transport en commun est fermé. C'EST VRAIMENT TROP IDIOT. Comme si les gens n'avaient pas besoin d'autobus les fins de semaine. Bref, Jess me l'a fait réaliser par texto et je me suis senti vraiment idiot tout d'un coup. Changement de plan, c'est Jess qui viendra me chercher. Je termine de me préparer et je pars. Même si le temps est à la pluie, nous allons passer une belle journée quand même... enfin j'espère.

Nous sommes partis à deux voitures direction Montréal. J'ai embarqué avec l'intervenant, MarieH et un membre du JAG dans la voiture de Jess. Tout allait bien, nous mettons la musique dans le tapis et nous étions prêt. Sauf que là, la voiture du coordonnateur décide de s'arrêter. Nous nous rangeons sur le côté. Le coordo nous informe qu'il avait oublié l'abri dans le local du JAG (ça faisait déjà un petit bout que nous roulions). Il a donc fallu rebrousser chemin pour aller récupérer l'abri (vital à cause de la pluie) pendant que le reste de la gang continuait le chemin à Montréal pour commencer à préparer les choses (déjà que nous étions en retard sur notre horaire). L'histoire ne s'arrête pas là. En arrivant au local, Jess s'aperçoit que la porte avait un cadenas et que c'était le coordo qui l'avait avec lui. Une chance que Jess a pu trouvé une solution plus-que-parfait. Elle a appelé son oncle pour lui demander de grosses pinces pour briser le cadenas. Heureusement, il en avait un, et tout un à part de ça. Bon, nous pouvions enfin nous remettre en route pour Montréal, pour de vrai cette fois-ci.

Nous rejoignons notre kiosque (après avoir reçu des tonnes d'échantillons et de foulards gratuits par les commanditaires de la journée communautaire) et la moitié du monde n'était pas là. Ils étaient partis voir les autres organismes en attendant notre arrivée. Nous nous empressons donc de monter l'abri avant qu'il ne pleuve. Mon idée de faire un montage-vidéo me reste toujours en tête alors je décide de prendre des bribes de vidéo par-ci par-là. Sauf que j'avais oublié de faire mon ménage dans mes photos (quelle galère!).

Malgré la pluie, il y avait beaucoup de monde qui se promenait quand même. Nous avons donc pu nous faire connaître auprès des gens. Des sauveteurs aux muscles d'acier se sont installés à côté de notre kiosque nous volant ainsi la vedette en recueillant des dons en l'échange de photo avec eux. Comment battre ça ? Bon, j'ai tout de même été prendre une photo avec eux... mais la photo est horrible et j'ai vraiment l'air d'un pantin quand un des sauveteurs m'a pris dans ses bras (donc, je ne publierai pas la photo haha!).

J'ai eu la chance de parcourir les organisme un peu avant d'aller manger. Le repas était fourni par le JAG (ce que bon nombre de membre ne savait pas et qu'ils avaient déjà mangé, j'ai trouvé ça vraiment drôle). J'ai mangé au A&W et j'ai pris un Buddy burger. J'ai mangé à la vitesse de l'éclair, car j'avais hâte de retourner au kiosque. Sauf qu'un membre du JAG voulait aller voir les beaux gars du TD situés à l'autre bout de la rue. J'ai tout de même accepté. Nous nous sommes rendus compte que les gars n'étaient plus là. Nous sommes retournés au kiosque. Je croise des connaissances, des têtes connues. J'ai même croisé le chroniqueur-web Pierre-Luc Cloutier. J'ai eu la chance de lui serrer la main.

Il commençait à pleuvoir vraiment gros et mes faux Converse étaient désormais remplis d'eau. Malgré la belle ambiance, ce n'est pas une trop belle journée. J'ai tout de même continuer de faire le tour des kiosque avec MarieH à boire du thé et à manger du yaourt, et ce gratuitement, sous la pluie d'un 16 août 2014.

Malgré tout, cela a passé tellement vite. Rester debout toute une journée m'avait épuisé. J'avais hâte de retourner chez moi. J'avais surtout hâte à demain pour le défilé. En espérant qu'il ne pleuve pas. C'est tout de même mon premier défilé à vie. Je veux que ce soit parfait.

En revenant chez moi, je soupe, je fais la vaisselle et je fonce directement dans mon lit. Je m'assoupis un moment jusqu'à ce que je me réveille pour aller au toillet. Là, à ce moment précis, ma cheville droite décidait de flancher. Elle s'est dit qu'elle n'avait pas du tout aimé ça quand, dans la journée alors que je distribuais de façon très timide nos cartes d'affaires aux passants, j'ai accidentellement glissé ma cheville dans un trou d'eau lui étirant ainsi ses muscles.

Je ne pouvais pas avoir mal ce soir, vraiment pas. Je veux tellement aller marcher dans la parade demain. Je me dirige donc dans la salle de bain, je me fais un bain de pied chaud pour ensuite badigeonner ma cheville d'analgésique pour après mettre de la glace dessus pour finalement dormir avec mon attelle que j'ai reçu après ma chirurgie aux genoux. Ce que j'ai le plus de besoin en ce moment ? Des orthèses aux pieds et ça urge...

En tout cas, mon pied est mieux de bien aller. Je veux à tout prix marcher dans la parade. Ce serait vraiment décevant si je ne puisse pas y aller.

Matthy xx

vendredi 15 août 2014

Jour 196 à 212 : Résumé de l'absence

(Le vendredi 15 août 2014)


Je suis enfin de retour après un petit moment d'absence (soit 17 jours plus tard). Il faut avouer que je n'avais plus vraiment d'inspiration, de motivation et de temps. Maintenant, je suis prêt à continuer. Il me reste tout de même la deuxième moitié de mon année à faire. L'été tire bientôt à sa fin hélas. Je le sais parce mes allergies commencent à se faire sentir. Ce qui veut dire que mes yeux seront bouffis et que le robinet de mon nez va couler.

Voici les faits marquants des 17 derniers jours.

J'ai participé à une nuit blanche de zombie avec des amis (un mélange de GN + Jeux de société), j'ai été me baigner chez mon frère et nous avons manger des burritos, j'ai pris une décision pour alléger ma conscience, j'ai été à l'expo plusieurs fois et je me dis que c'est la dernière fois que je prenais mon passeport même si je sais ardemment que je vais la prendre quand même l'année prochaine et je me suis bourré la face de macarons (le dessert le plus merveilleux du monde). J'ai fait pas mal de chose que je ne peux énumérer, car je ne m'en rappelle plus trop. Anyway, j'ai pris une pause alors c'est bien correct de même.

Le 7 août dernier, j'ai célébré mon premier anniversaire en tant que membre du JAG. Je suis vraiment fier de ce que j'ai accompli au sein de l'organisme. Je me sens d'attaque pour poursuivre cette aventure formidable. En ce moment, nous nous préparons en vue de la journée communautaire de la Fierté Montréal ainsi que le défilé de la Fierté (respectivement le 16 et 17 août). Nous avons même des chandails à l'effigie du JAG. Étant donné qu'il n'y avait pas de chandail à ma grandeur, j'ai demandé à ma voisine de le modifier pour qu'il me fasse parfaitement (et j'aime vraiment le résultat que ça donne). Je la remercie au passage. Ce qui est drôle dans tout ça c'est que, en 13 ans, nous ne nous étions jamais adressés la parole. Je savais qu'elle faisait de la couture pour des clients. D'habitude, je fais faire mes choses par la grand-mère de Coco qui reste en haut de chez moi, mais elle est partie dans le nord du Québec durant l'été. Au moins, j'ai fait connaissance avec une gentille dame

J'aimerais bien faire une petite vidéo-montage de ma fin de semaine colorée. Pour ce faire, il me faudra faire de l'espace dans mon iPhone. J'ai bien hâte de voir ce que ça donnera. Je mettrai ce vidéo sur le blog (si celle-ci me plaît bien sûr). Au pire, je mettrai des photos. J'espère passer une belle fin de semaine avec des gens que j'aime.

Mon petit frère est partie en vacances chez son père durant une semaine. Il est arrivé aujourd'hui et je suis vraiment content de le revoir.

Bon, je recommence ce blog avec joie et j'espère vous écrire de meilleurs articles qu'auparavant. Je compte me perfectionner dans mon écriture et la rendre plus riche.

Matthy xx

mardi 29 juillet 2014

Jour 195 : Bonne Fête Thomas

(Le 29 juillet 2014)

Il y a un an, j'étais tout excité de me rendre à l'hôpital afin de voir pour la toute première fois mon neveu tout neuf. Nous avons coupé, ma soeur et moi, à travers l'Expo pour aller plus vite. Nous montons au 3e étage et nous entrons dans la chambre. Il était si mignon. Ma belle-soeur se portait très bien. Nous n'avons pas eu la chance de parler beaucoup puisqu'une infirmière est venue nous dire que ce n'était pas encore l'heure des visites. Dans ma tête, j'avais complètement oublié ça. Ce que je voulais, c'était de voir le quatrième enfant de mon grand frère au plus vite. Nous partons en promettant de revenir plus tard. Thomas-Olivier était enfin né.

Inutile de vous dire que je suis très fier de ce que devient la petite famille de mon frère. Avec quatre enfants, il n'a pas le temps de chômer. Je me compte vraiment chanceux de les avoir dans ma vie, Lily-Rose, Mélodie, Maya et Thomas-Olivier. J'ai hâte de les voir grandir et évoluer. Je serai toujours là pour eux. Aujourd'hui, Thomas, tu as un an. Ça a passé très vite. Tu es et seras toujours bien entouré. Je t'aime petit prince xxx

Matthy xx

Le beau Thomas