vendredi 30 janvier 2015

Une chambre à tout prix

Que dois-je faire de plus pour améliorer ma vie ? Je sais que je ne peux avoir du tout cru dans le bec, mais ça fait tellement d'années que je suis coincé dans ce même petit cocon que j'ai le sentiment d'étouffer. En fait, ça fait presque dix ans que je partage une chambre avec ma sœur. Le problème c'est que j'ai 26 ans et que ma sœur en a 28. Pour ce qui est de l'intimité, on y repassera. Ce qui fait que je ne peux pas nécessairement inviter des amis comme je veux et je ne peux pas me défouler comme bon me semble. Une chambre, c'est un endroit à nous que personne ne peut défaire, il est le portrait de notre âme. Je n'ai jamais pu avoir une chambre qui me définit en tant qu'individu lorsque j'étais adolescent alors disons que c'est une carence que je dois combler.

Je suis du style à me défouler en écoutant ma musique. Quand je suis tout seul dans la chambre, tout va bien. Mais quand la porte s'ouvre et que ma sœur entre, je perds ce petit moment que j'avais avec moi-même. J'ai beau faire ça dans la salle de bain, mais ce n'est pas pareil. C'est rendu que je fais les cent pas dans la cuisine en écoutant ma musique. Il n'y a aucune place pour moi. Il n'y en a aucune... Je trouve ça pénible. Pour ce qui est des besoins intimes.... vaut mieux ne pas en parler. Que faire pour avoir ma place ? Je veux mettre en branle des choses cette année pour que ça bouge. Je sais que je dois prendre des risques, mais j'ai toujours vécu dans la sécurité que je ne sais pas où me lancer. J'entrevoyais une possibilité pour cet été, mais rien n'est certain et je retourne à la case départ une fois de plus.

Ma famille comprend que j'ai besoin de mon espace, mais ne semble pas vraiment agir. S'il faut que j'obtienne ce que je veux, il faudra que je le fasse par mes propres moyens. C'est ça le défi ultime en ce moment. Je veux avoir ma chambre, mon espace. Je veux pouvoir inviter mes amis n'importe quand. Je ne sais plus quoi faire. Faut vraiment que je m'y mette pour briser ces murs qui me retiennent et qui m'étranglent. Je veux pouvoir y danser, chanter, dormir, jouer, penser, créer, ''procréer'' haha! pour ne pas dire fourrer, parler, câliner, échanger et/ou pleins d'autres verbes d'action. Je veux pouvoir me lever le matin sans que personne ne trouve le moindre petit plis qui me ferait sortir de mes gonds. En gros, je veux vivre. POINT!

Matthy xx

mardi 27 janvier 2015

C.A. et Gamma

Depuis quelques semaines, je passe quasi l'entièreté de mon temps dans ma tête. Malgré tout, il faut quand même vivre, manger et avoir des activités. Même si je passe l'entièreté de mon temps dans ma tête, je me dois de penser à autres choses, je me dois de foncer et je me dois surtout de tout faire pour améliorer mon sort.

J'ai assisté à ma toute première réunion du Conseil d'administration de mon organisme (JAG) hier soir. J'ai été promu administrateur. Inutile de vous dire que j'étais assez nerveux. Je sais comment fonctionne une réunion (ayant étudié en secrétariat, je connais les bases), mais d'en faire officiellement partie d'une, je vois ça sous un tout autre angle. Pour la première réunion, j'ai préféré écouter ce qui se passe et retenir les informations. J'ai quand même eu mon mot à dire quand il a fallu parler du comité de financement (dont je suis le secrétaire). J'ai vraiment aimé mon expérience. Je sens que je pourrai apporter un peu de mon énergie au sein de l'organisme. C'est plutôt valorisant pour moi. C'est un petit pas de plus dans ma quête de reconnaissance professionnelle.

Cette semaine, ma mère a manifesté le désir d'adopter un nouveau chat. Ça lui manque d'en avoir un à la maison. D'aussi loin que je me souvienne, nous avons toujours eu un animal de compagnie à nos côtés. Je ne sais pas encore si je suis tout à fait prêt à m'attacher à un nouvel animal, on verra bien. Nous avons eu un rendez-vous afin de choisir les chats au même moment où j'avais ma réunion. Je n'ai pas pu y aller, mais je fais confiance à ma mère pour qu'elle choisisse un chat tout parfait pour nous. Ma sœur m'a envoyé une photo de notre futur membre de la famille par texto. Une femelle de 5 ans du nom de Gamma. Nous allons la récupérer aujourd'hui. J'ai bien hâte de faire sa connaissance.

Sinon, je continue de voir mes merveilleux amis en ce monde et je continue d'autant m'investir au sein de mon organisme. J'écoute encore de la musique afin de m'aider à passer à travers les travers. J'aimerais vous dire que je suis heureux et que je me sens au-dessus de tout et que je suis en plein contrôle de mes moyens, mais ce n'est pas le cas. J'ai de la difficulté en ce moment à reprendre mon souffle. Je fais des crises d'anxiété et j'ai facilement le tournis. J'ose croire que ça va s'en aller. :-)

Matthy xx

Voici Gamma :-)

samedi 24 janvier 2015

Le fameux lâcher prise

Je suis en train de lire un livre, que j'ai découvert par hasard dans la bibliothèque chez moi appartenant à ma mère, dont le titre est Les clés pour lâcher prise de Guy Finley. Disons que c'est un hasard qui fait bien les choses, car j'ai un urgent besoin de lâcher prise dans la vie. J'ai besoin de lâcher prise dans probablement toutes les sphères de ma vie. Étant de nature très anxieux, j'ai vivement besoin de décrocher. Je n'ai lu que le prologue et le chapitre un et, déjà, je sens que j'ai mis trop de temps à essayer de me comprendre, essayer de trop comprendre. Alors que la solution simpliste était de ne plus s'enchaîner nous-même à nos angoisses. Vous me direz que c'est plus facile à dire qu'à faire n'est-ce pas ? Dans le chapitre un, l'auteur nous propose la liste Quarante façons de déterminer votre degré de liberté intérieure à laquelle il faut répondre spontanément par Oui ou par Non à chacune des façons. C'est une manière de voir si nous sommes libre intérieurement. Nous nous entêtons tous à se recroqueviller au moindre problème alors que c'est simplement à l'intérieur que ça nous affecte. Je ne dis pas qu'il ne faut jamais s'en faire, mais que nous avons tendance à dramatiser gravement les choses. Je peux vous dire que je suis un savant expert en la matière. Pourtant, en lisant le livre, je me suis senti bien. Il ma donné quelques trucs à faire et je trouvais ça réconfortant. Je ne dis pas qu'il a réponse à tout, mais il offre une nouvelle manière de voir les choses. Après, c'est à nous de voir ce que nous désirons garder pour notre bien-être.

Laissez-moi vous dire que j'ai bien dormi cette nuit. J'ai mis en sourdine la plupart de mes inquiétudes. Ça m'a permis de souffler et de voir mieux les choses. Je sais que les temps gris vont apparaître à l'occasion et que je ne vais pas tout le temps être en mesure de bien l'affronter, mais c'est un travail de tous les jours. Dans notre intérieur, rien ne peut nous attacher, absolument rien de rien. Le livre nous offre de beaux exemples de l'emprise que notre conscience peut avoir sur nous-même. Il n'est pas dit que le lâcher prise nous apportera gloire, reconnaissance, amour et argent. Le lâcher prise nous permet de simplement bien voir ce qui nous entoure et d'être à l'écoute de tout ce qui se passe dans notre espace.

Le lâcher prise, c'est d'être capable de se dire que nous ne pouvons tout contrôler et que nous ne pouvons pas forcer les choses en notre faveur. Il faut laisser aller les choses comme elles viennent. Je suis vraiment curieux de lire la suite du livre. D'habitude, je ne lis pas ce genre de livre, car ça peut paraître idéaliste et parfois dépourvu de sens, mais je m'ouvre à ces possibilités et j'en retire ce que je veux en tirer et je fais mes propres conclusions de la vie. Après tout, il ne faut pas tout prendre au mot. Je vais tenter cette semaine les petits exercices que me propose ce livre et on verra bien. Tout ce que je sais par-dessus tout, c'est que j'ai impérativement besoin de lâcher prise. Vous aussi je crois ?

Matthy xx

vendredi 23 janvier 2015

Des déceptions

 « Je ne veux plus de prison monochrome » 
- Alexandre Poulin (Souffler sur les braises)

Vivre des déceptions, ce n'est jamais facile. Pourtant, il y a des gens qui se relèvent vite et passent à un autre appel. Pour d'autres par-contre, ils ont l'impression qu'il n'y a plus de lendemain. Ils ne voient plus leurs horizons.


Des éventualités

Nous ne sommes jamais prêts aux éventualités. Nous ne sommes jamais tout à fait prêts de laisser la personne que nous aimons en aimer une autre. Nous ne sommes non plus jamais vraiment réellement prêts à l'éventualité de laisser quelqu'un d'important s'éloigner pour son propre bien. C'est ironique de savoir que nous ne vivons jamais le moment présent à force de constamment ressasser le passé, mais que nous refusons obstinément de se fixer vers l'avenir par peur de souffrir. Nous ne sommes jamais prêts. Pourtant, nous le savons et c'est indéniable.

À force d'avoir ramassé les échecs avec les années, je me prépare mentalement pour la suite, mais jamais vraiment en même temps. Je sais que ça risque d'arriver, mais je continue d'avancer, car le sentiment de passer près de quelque chose que tu désires fortement est si intense et si réconfortant que je refuse d'y voir clair. À chaque pas que je fais vers l'avant, je me prépare au pire, je me dis qu'il y a une éventualité que je ne me sois bâti que des nuages. J'ose croire qu'enfin ce sera mon tour, que je me construis enfin une histoire, que finalement je vais me réveiller en me disant « Câlisse que je suis bien ». J'étale mes déceptions par terre et je me remets en question. 

C'est comme de voir un ami important partir. Je ne peux pas faire grand chose. Je sais que c'est son choix et qu'il a un urgent de faire ce pas. Je me prépare à son absence. Déjà que je le sens loin. Je vois l'éventualité de ne plus être aussi près (même si j'ai une profonde envie que rien ne puisse changer). Il m'a apporté beaucoup. Il a réussi à me soulever quand j'ai touché le fond du baril. Je sais que je peux aisément me relever de mes frasques plus facilement maintenant, mais il était si sécurisant. Peut-être que c'est de ça que j'ai besoin en ce moment, que je continue mon chemin par mes propres moyens. Personne ne peut le faire à ma place. Je me alors fais une éventualité que je puisse être heureux un jour. C'est tout ce que je veux. Je ne sais pas ce que ça va donner et si notre relation va se solidifier davantage avec ce changement. J'ose encore croire que tout ceci ne sont que des nuages gris et que la lumière traversera mon petit cœur assombri.

Je n'ai pas de conseil à donner aujourd'hui. Je veux juste me préparer à ce qui s'en vient. Je veux me foutre des parasites futiles qui ne fait qu'essayer de me faire dérailler. Je veux courir vers la lumière et pouvoir respirer aisément. Je veux câliner les gens que j'aime de tout mon âme. Je veux me faire une éventualité de ne plus me faire d'éventualités. Plus facile à dire qu'à faire, mais je continue d'avancer.

Matthy xx


mercredi 21 janvier 2015

Redressement

Je ne peux contrôler ce qui s'est déjà produit. Je vais alors contrôler la suite de mon histoire. Ne plus avoir peur de prendre une place qui est mienne.

mardi 20 janvier 2015

Le coeur en élastique

Voici deux chansons et clips qui me font vibrer et pleurer. Ça me bouillonne de l'intérieur. Les paroles de ces chansons s'imprègnent parfaitement dans mes pensées. C'est exactement ce que je ressens en ce moment, ce que je vis, ce que je rêve. Pour Sia, sa candeur. sa voix rauque et ses paroles profondes, ça ne me surprend pas d'être aux prises avec ce tourbillon dans l'âme. Je suis agréablement surpris d'entendre une Selena Gomez qui, malgré le succès et la gloire, dévoile un triste côté de ce qu'est l'amour et de ses complexités.

Sia - Elastic Heart

Selena Gomez - The Heart Wants What It Wants

Tout de suite et ici

Avoir tout, maintenant, tout de suite et ici. Je ne sais pas d'où ça me provient. Mon insécurité en est peut-être la cause, mais je sais que ce n'est pas un comportement souhaitable. Ça te gâche la vie sur un moyen temps. Pourtant, toutes les belles choses qui se sont produites dans ma vie ont été le fruit de la patience et du temps. Pourquoi ce sentiment de toujours vouloir quelque chose immédiatement alors ? Comme si j'étais soudainement pressé de vivre ce que je veux vivre. J'aimerais mettre les freins aux bonnes places et surtout me laisser aller par la vie sans attendre après un moment ou une situation. J'ai bien raison quand j'ai dit qu'il fallait un peu forcer les choses pour débuter quelque chose sauf qu'il faut impérativement continuer de faire ce qu'on sait faire le plus, vivre. 

Je veux du tout cuit dans le bec parce que j'ai l'impression que ça ne se fera jamais si j'attends trop longtemps. Je me brûle insupportablement les ailes en allant trop loin, trop vite. J'ai peur que la vie ne m'emmène par où je souhaite aller... alors que je devrais penser à l'envers. Il faut aller là où la vie souhaite nous emmener. J'ai décidé encore une fois de perdre pied, d'aller trop vite, trop vite à mon goût, sans trop comprendre pourquoi. Même si on ne cesse de me dire que ce n'est que dans ma tête, c'est toujours les mêmes rengaines qui surviennent pour me dire que je n'ai pas le droit de toucher. Ça brûle encore, toujours. Ça devient frustrant à la longue, je digère mal les échecs. J'essaie de saisir les deuxièmes chances, je suis sur mes gardes, mais j'espère encore, et ça brûle encore. J'aimerais pour une fois dormir sur mes deux oreilles et me dire que ce que je fais est bien. Je ne veux plus analyser ce que j'ai dit ou fait de pas correct pour ensuite me réécrire des milliers de scénarios.

Je continue de lire ma petite pensée. « Je refuse de vivre sous pression du matin au soir » sera désormais une sorte de mantra. J'y crois fort. C'est à moi de continuer d'avancer sans trop m'en faire. Même si je n'ai pas ce que je désire dans la minute qui vient, je sais que ça aboutira plus tard, ailleurs. Il faut que je pense comme ça. Mes erreurs que j'ai commises avant, il ne faut plus les refaire. Il faut que je fasse confiance. Je ne veux plus des plateaux d'argent. Je ne veux plus de faux espoirs. Je ne veux plus m'approcher très près de quelque chose et me brûler.

RESPIRATION!

Matthy xx

dimanche 18 janvier 2015

Une insécurité plus-que-imparfait

Je ne comprends pas trop pourquoi j'agis d'une certaine manière. J'essaie tout simplement de comprendre. Je me surprends souvent à faire des choses complètement dingues et démesurément connes. Inutile de vous dire que je regrette la plupart du temps. En y réfléchissant bien, après une petite crise d'anxiété bien sûr, j'ai pu y trouver ce qui semble être une réponse concrète. Je ne veux pas nécessairement vous dévoiler toutes mes frasques (la liste serait bien trop longue), je veux simplement vous faire part d'une petite lanterne qui s'est éclairée dans ma tête. Vais-je enfin apprendre ?

J'ai toujours eu ce besoin d'être en sécurité. Que ce soit en amitié ou en amour. Pour ne nommer qu'un seul exemple, lorsque j'étais jeune, quand je quittais un ami et que je voulais le revoir bientôt, il me fallait pratiquement la date et l'heure de notre prochaine rencontre pour m'assurer que nous allions nous revoir. Et j'insistais beaucoup auprès d'eux. Comme s'il fallait que je tienne le cap d'un bateau à la dérive. Et si je me rendais compte d'une petite erreur de conduite, mon ciel s'écroulait et tout était terminé. Aujourd'hui, c'est encore la même chose. Je veux toujours m'assurer de revoir une personne. Je fais ça en subtilité maintenant, mais le geste reste le même au final. C'est l'insécurité qui me paralyse. Est-ce qu'il m'a trouvé plate ? Suis-je décevant au point de ne plus me revoir ? M'aime-t-il réellement ? Que pense-t-il de moi ? Voilà les dix millions de questions que je me pose pratiquement à tous les jours. Je suis maintenant capable de faire face à certaines situations. Il y en a d'autres par-contre où je suis en perte de contrôle.

Quand on rencontre une personne pour la première fois, il y a toujours ce moment d'apprivoisement. Au début, on fait attention, on met nos plus beaux habits. Jusqu'à ce que la glace se casse, nous sommes de plus en plus à l'aise et on laisse tomber certains masques. Mon problème là-dedans, c'est quand je commence à trop me mettre à l'aise, je deviens trop à l'aise. Je devrais posséder une puce électronique dans mon cerveau qui me dirait STOP! Trop souvent, il m'est arrivé de faire des choses que je regrette amèrement. C'est comme si je devais prouver des choses afin d'être intéressant ou normal. Il n'y a jamais de drames majeurs, seulement moi qui se culpabilise à l'os. Parfois, je suppose les réactions du monde. Je ne suis pas dans leurs têtes alors je me mets à imaginer les pires atrocités qu'ils peuvent se dire à mon propos. C'est la que les dix millions de questions reviennent à la charge. Qu'est-ce qui est vrai et ce qui ne l'est pas ?

En 2015, je veux changer mes perceptions, je veux un peu de « je m'en foutisme » à ma collection pour laisser respirer mon cerveau. Je commence à connaître des personnes extraordinaires et je veux leur faire une place dans mon cœur. Sauf que j'ai l'impression de tout gâcher encore une fois. Je veux me sentir en contrôle. Mais c'est immanquable, je me mets dans de drôles de situations à tous les coups. Comme je l'ai mentionné dans le billet précédent, il faut attendre. Il faut laisser le temps faire son oeuvre et lâcher prise un tantinet. C'est un peu ça qui me bogue, car je n'ai jamais été bon pour lâcher prise aussi rapidement. Je vais continuer à ne plus me mettre de pression sur les épaules. Je vais continuer de penser réalistement. Je vais les revoir ces personnes, je vais apprendre à les connaître. J'apprends.

Des regrets, j'en ai à la tonne. Il va falloir que j'en évacue et que je continue d'avancer afin de voir ce que la vie me réserve. On apprend de nos erreurs, on efface et on poursuit. Il peut y avoir des pots cassés, mais jamais irréparables. Le temps, c'est le meilleur des alliés.

Matthy xx

mardi 13 janvier 2015

Forcer un peu les choses

Ils nous disent bien souvent qu'il ne faut pas forcer les choses. Permettez-moi d'apporter une petite nuance à ça. Je vous dirais que ça dépend hautement du contexte ou de la situation. La première semaine de janvier m'aura appris à aller un petit peu plus loin au-delà de mes limites. Mais attention, tout ceci n'est pas sans risque. Il faut savoir calculer et gérer le tournis qui nous guette constamment. Si tu veux obtenir quelque chose, il ne se fera pas tout seul, il faut foncer. Un point par-contre qui peut être dommage, c'est qu'il faut s'attendre à être déçu. Quand je dis déçu, je ne dis pas de l'être à la première tentative infructueuse. Il ne faut pas lâcher et y aller avec prudence. Quand nous nous apercevons qu'il n'y a pas grand chose à faire, je ne vous dirais pas de tout arrêter, mais de calmer vos ardeurs. Vous venez déjà de lancer un message clair à l'univers. Si le message est pour passer, il passera. S'il ne fonctionne pas, je vous dirais que vous serez mieux outillés pour vos prochaines tentatives. Même si c'est tentant de tout lâcher parce que des incertitudes, il y en aura. Me projeter dans le vide de même, c'est du jamais vu pour moi. En même temps, ça me donne l'impression de vivre. Ça me donne cette sensation d'être un peu plus en vie et que je fabrique ma propre histoire. Même si nous n'avons pas toujours ce qu'on veut, on peut se dire qu'on s'est battu pour tenter de l'obtenir et que nous devons être fiers de ce nous accomplissons.

Forcer trop les choses, c'est une bien mauvaise idée. Tu ne te laisses aucunes surprises en faisant ça. Tu vas probablement en tirer quelque chose de positif, mais ça te laissera un goût amer dans la bouche assez vite merci. Force juste un peu pour casser la glace, c'est un bon départ pour savoir le fin fond des choses. Ça te permet de savoir si tu as accès à ça. Ça peut être long parfois. L'impatience va te courir après et si tu le laisses t'attraper, gare à toi. En ce début de janvier, j'ai demandé conseil à mes proches. Et comme je n'ai plus rien à perdre, j'ai décidé en quelque sorte de me lancer dans le vide, de changer ma vision des choses. Je peux vous dire que les palpitations, le tournis et la sensation de ne plus rien contrôler est pas mal à l'heure au rendez-vous. Comme je vous dis, c'est comme ça que j'ai l'impression de me sentir vivant. Je retrouve un peu la fougue que j'avais perdu il y a des années.

Toutefois, la peur du rejet et de l'échec se tient tout près de moi. Il attend une faille afin de me remettre au trou. Il attend que je puisse abandonner pour me glisser dans mes idées noires. Ces idées noires qui ont consumé mon esprit et qui a fait en sorte d'endurcir une carapace que je n'avais pas besoin. Juste de vous écrire ceci, ça me donne des vertiges et le goût de vomir. Ce qui fait le plus mal, c'est l'attente. Il faut attendre. Tu as bougé tes pions, c'est à l'autre joueur de jouer. La vie est un immense jeu autour duquel se mélange hasard, stratégie, chance et vertu. Je peux clairement vous dire que si vous mesurez vos coups, que vous attendez et que vos intentions sont bonnes, il y a des fortes chances que ça fonctionne.

Un dernier petit conseil que je peux vous donner, vivez votre vie comme si c'était le dernier jour. Oui, j'ai sorti cette fameuse phrase hautement clichée. Il faut admettre qu'il y a du vrai là-dedans. Vous n'avez vraiment plus rien à perdre. Une amie a en sa possession une petite boîte contenant des petites pensées à détacher (un peu comme les papiers dans des biscuits chinois). J'ai décidé d'en prendre une juste pour le plaisir comme ça. Sur ce papier, il est écrit « Je refuse de vivre sous pression du matin au soir ». C'est exactement ce morceau de papier qu'il me fallait en ce moment. J'ai demandé à mon amie si je pouvais conserver ce petit papier. Je vais le garder précieusement près de moi. Il n'a pas accompli de miracle, il m'a simplement donné le petit coup qu'il me fallait pour me décider à faire quelque chose.

En gros, ne forcez pas les choses que vous ne pourrez assumer. Prenez le temps de choisir vos combats. Soyez prêts à en assumer les conséquences et les inconséquences. Faites ce qui est bien pour vous. Surtout, ne pensez pas que ça se fera sans douleur, ce serait bien vous mentir.

Matthy xx


mercredi 7 janvier 2015

La planque à libellules

Une chanson qui tourne en boucle dans ma tête avec 
les mots d'Ingrid St-Pierre : La planque à libellules

Je suis fasciné par les images que je me fais à partir de ses paroles. Deux mots décriraient à merveille la chanson : simple et naïve. Je parle ici d'une naïveté à la fois belle et triste. Il y a des moments dans la chanson où je craque, car ça me fait rappeler beaucoup de souvenirs. Des souvenirs où l'amour à sens-unique prend beaucoup de places. Des souvenirs où j'aurais pu tout donner à une personne, mais elle n'a fait que passer dans ma ligne du temps. Ça me rend nostalgique. J'ai même peur de la suite, peur que ça puisse recommencer. J'ai toujours été un rêveur. Les rêves sont à la fois nos meilleurs amis et nos meilleurs ennemis. Je rêve pour que ça fasse moins mal, mais les rêves restent des rêves...

Résolutions 2015

Je ne suis pas friand de résolutions d'habitude, mais ça ne peut me causer de tort si j'arrive à conserver mes objectifs sur des choses essentielles. Tant pis si je ne réussis pas parfaitement. Je ne me donne aucune pression.

Cette année, je souhaite combattre ma solitude qui pèse lourd dans ma tête. Je veux faire attention à mon être. Je veux continuer de respirer et sourire comme je le faisais avant. Mais la vie change et nous devons avancer malgré les intempéries. / Je veux améliorer ma confiance quand il s'agit d'être en social. Depuis un an, j'ai remarqué beaucoup de progrès en étant au JAG. Ça me fait sortir de ma zone de confort. Je suis ce qu'on pourrait appeler un intro-extraverti (ne cherchez pas ce mot dans le dictionnaire). Je veux surtout améliorer ma communication avec les gars. Ça me vient tout naturellement avec les filles. Avec les gars par-contre, c'est une autre paire de manches. Je me suis d'ailleurs fait cette constatation cette semaine. Et si je parlais aux gars de la même manière que je m'adresse aux filles, peut-être que ça irait beaucoup mieux. Je me donne pour mission cette semaine d'essayer ce truc. / M'investir davantage dans les choses que j'aime. Je veux mettre sur pieds des projets enrichissants. / Me réveiller tôt le matin est maintenant une obligation. Je ne crois pas avoir d'explications à donner sur ce sujet haha! Je veux continuer à m'entraîner à la piscine, car ça m'aide de façon considérable à me tenir en forme. / Finalement, bien manger devrait être une obligation aussi. Je me suis découvert de bien mauvaises manies en ce qui attrait aux heures de repas. C'est tout juste si je mange deux fois par jour (et pas toujours de bonnes choses).

Bref, je crois que mes résolutions sont pas mal réalistes. Je crois que c'est ce qui est fâchant dans les résolutions. Beaucoup de gens pensent qu'ils pourront soulever des montagnes en une année pour des choses totalement irréalistes. Je crois qu'il ne suffit pas d'émettre des souhaits, mais de tout faire en son pouvoir afin d'y arriver. Mais ça, vous le saviez déjà. :-)

Matthy xx


vendredi 2 janvier 2015

Une nouvelle année

Nous amorçons une toute nouvelle année. Une année où je ne vous ferai pas de promesses. Je taperai mes mots au rythme de mes envies. Je me concentrerai sur le concret, sur la vie. Il y a eu comme un déclic, enfin. J'ai l'impression d'avoir fait les bons choix en 2014 malgré tout. Je continuerai donc sur cette lancée. Je me suis posé énormément de questions, si seulement vous saviez. Je vais me laisser emporter par le courant et peut-être y découvrir des ruisseaux splendides qui vont m'emmener vers de plus grands eaux. Je laisse mes pages blanches s'écrire d'elles-mêmes jusqu'à en épuiser l'encre. 

Pour faire un bilan de 2014 rapide-presto, j'ai vu Lady Gaga d'encore plus près que la dernière fois, j'ai serré la main de Louis-José Houde, j'ai rencontré pour la deuxième fois Marie-Mai, j'ai été voir Katy Perry avec des amies extraordinaires, j'ai fait partie du défilé de la Fierté pour la toute première fois, j'ai fait du karting en famille, un party Mario Bros avec des amis, une nuit blanche Zombie-Survival avec des amis, je me suis acheté la Wii U, je me suis entraîné à la piscine, j'ai mangé de la poutine pour revendiquer tout en étant malade comme un chien, j'ai dit au revoir à mon précieux médecin de famille, j'ai vu mon neveu et mes nièces grandir comme ça ne se peut pas, supporter mon meilleur ami face à sa chirurgie, fait des soirées jeux de société avec des amis, passer mes jeudis soirs au JAG et apprendre à connaître des gens merveilleux, fait euthanasier ma chatte adorée, beaucoup d'autres soirées entre amis et je me suis rapproché de quelques personnes et je ne peux qu'en être ravi. Quelle année!

Je veux vivre ma vie comme je l'entends. Avancer grâce à la musique qui me suit et qui m'aide à passer à travers les travers. Je me souhaite des rires et des larmes parce qu'il en faut aussi pour mieux apprécier la vie et les joies. Je veux encore danser parce que je l'ai toujours fait. Bon, je sais que c'est trop demander, mais je me souhaite de rencontrer quelqu'un... ou plutôt qu'une certaine personne se rende compte que je veux être là pour elle. (chut, c'est un secret). Surtout, je souhaite que mes amis soient toujours présent comme ils le font en ce moment. SURTOUT, je veux passer plus de temps avec ma famille parce que c'est eux dans le fond qui resteront à mes côtés jusqu'à la toute fin.

Matthy xx

Bonne année 2015

BONNE ANNÉE 2015
Je vous en souhaite vraiment une bonne.

J'ai passé une veille du jour de l'an plus-que-tranquille avec ma famille que j'adore au plus haut point. Nous nous sommes préparés un beau souper de fondue à la chinoise pour ensuite nous installer devant la télévision afin d'écouter le Bye Bye 2014. Celui de cette année était particulièrement réussi. J'ai passé une partie de la nuit à jouer aux jeux vidéos avec mon petit frère et sa nouvelle télévision. J'espère que vous avez bien célébré ça de votre côté.

Matthy xx