mercredi 12 juillet 2017

Plus jamais

Il ne faut plus.
Plus jamais.
Jamais.

Vu.

Constat du blog

Et si je faisais le point à propos de ce blog...

2010-2011
Je m'en souviens comme si c'était hier. Le lendemain d'une belle connerie, je me suis inspiré du film Julie & Julia pour raconter, avec beaucoup trop de détails, les moments de ma vie. Je m'étais donné pour objectif d'écrire un article par jour, soit 365. Bien sûr, je n'ai pas réussi un tel exploit, mais ce blog m'a apporté beaucoup plus que ce à quoi je m'attendais. Je n'aurais jamais cru que ça aurait intéressé un groupe d'étudiants universitaire à faire un mini documentaire sur moi pour un travail de fin de session. À la suite de cette ''popularité'', certains de mes amis ont visité mon blog et n'ont pas aimé certains passages qui, sans les nommer, parlaient d'eux. Le nombre d'articles s'est élevé à 213. Je ne trouvais pas ça si mal. J'avais l'intention de continuer en ajustant mon concept, mais l'inspiration n'y était plus et je l'ai délaissé. Il faut dire que beaucoup de choses se sont produites par la suite, dont le retour à l'école. Ça allait beaucoup mieux dans ma vie puisque j'ai fait le choix, un soir, de m'asseoir aux côtés de gens formidables qui sont devenues mes amis (et ils le seront pour le restant de ma vie).

2014
Ce n'est qu'en 2014 que le goût d'écrire m'est revenu. J'avais décidé de recommencer le défi d'écrire un article par jour pendant un an, en prenant le soin bien sûr de ne pas trop inclure les gens qui m'entourent. Je n'ai pas terminé mon défi, mais je suis très fier du résultat (un total de 227 articles), en plus de mon français écrit qui s'améliore de plus en plus. Je fais partie du JAG depuis août 2013 et ma vie a complètement changé. Je fais partie du conseil d'administration de l'organisme et je me sens valorisé. Pourtant, je me questionne énormément sur qui je suis et ce que je représente auprès de mon entourage. Hélas, les ennuis allaient bientôt commencer... par le départ de ma chère chatte Maya.

2015
Je croyais que 2010 était la pire année de toute ma vie et que je ne revivrais pas une année aussi difficile, mais 2015 l'a surpassée haut la main, malheureusement. En effet, des milliers de questions se cognaient dans ma tête. J'ai rencontré un gars qui m'a fait me rendre tellement laid. J'avais des sentiments envers lui et je ne comprenais pas pourquoi. Ce blog a été en quelque sorte un exutoire, un ramassis d'éléments confus et de négativisme de haut niveau... je me trouvais lourd, mes amis me trouvaient lourd, je ne me reconnaissais plus.

2016
Seulement deux articles ont été écrits cette année-là. Je commençais à étouffer en entretenant cette relation aussi toxique avec ce gars. Un jour, j'en ai eu assez et j'ai tout simplement mis fin à cette amitié malsaine. Ce n'était pas seulement de sa faute, mais de la mienne aussi, à part égale. Alors que j'essayais de m'en remettre, j'ai appris la mort tragique d'un de mes amis au téléphone. Inutile de vous dire que le deuil a été très difficile. Cela m'a fait réaliser que la vie était courte et qu'il valait mieux se valoriser au lieu de se trouver laid, et surtout qu'il fallait s'occuper des personnes qui sont là pour nous.

2017
Je continuerai de poster ici à plusieurs occasions. Je suis fier de mon blog, j'y vois la montagne russe que je suis. En lisant mes articles de 2010, j'ai constaté que je pouvais être tellement bête. Heureusement, je suis devenu la meilleure version de moi-même, mais pas celle de demain. Au moins, ce que je sais, c'est qu'il y a de l'espoir. Je ne suis pas irrécupérable!

Matthy xx

vendredi 7 juillet 2017

Pixels à sens unique


Hasardez de dénicher le pourquoi j’y ai cru. Qu’après toutes vos mises en garde, avertissements et présages, je faisais la sourde oreille. Tel fut le récit d’un petit cœur pixelisé, esseulé, dans un de ces labyrinthes fuligineux.

Hasardez de dénicher le pourquoi j’ai entamé la partie. Résigné bien des fois à me contenter de sa maigre amabilité, j'en souhaitais plus. Toutes ces pièces, cette monnaie, que j’insérais dans la machine, j’aurais pu être riche à l’heure qu’il est.

Hasardez de dénicher le pourquoi cela me semblait à portée de main. Je me suis dit : « Fonce! t'as plus rien à perdre, même si ça doit t'en coûter la tête!». J’ai pourtant déboursé le triple, non, le quadruple de ce que j’aurais dû.

Hasardez de dénicher le pourquoi je n’étais plus le même, dans l’attente de le fasciner. Même si, au fond, je savais que je ne brillais pas suffisamment, à ses yeux. J’ai appuyé sur pause et j’ai débranché d’un coup sec, comme un diachylon usé.

Je m’hasarde toutefois à me questionner sur comment elle aurait pu se terminer cette désolante partie.
- Matthy Roche 20170629