samedi 27 décembre 2014

C'est aussi à mon tour


C'est en prêtant attention aux paroles de la chanson « Souffler sur les braises » d'Alexandre Poulin que je me suis reconnu, Surtout lorsqu'il dit « J'veux pas savoir à qui la faute. J'veux juste que ce soit mon tour. J'veux d'la vie en direct, pas juste derrière mes paupières ». Je me dis souvent qu'un bon jour je ne gaspillerai plus mes heures et que mes portes seront bien grandes ouvertes pour faire éclairer le monde de ma lumière, que je serai capable de rire de mes moments sombres. Je veux clamer haut et fort que je suis quelqu'un. Je ne veux pas juste que ce soit des balivernes. Je veux me construire et me déconstruire à ma guise. Je veux simplement porter le poids de mon propre corps, mais aider celles et ceux qui ont besoin de mon épaule pour s'y poser.

Dans ma tête, il y a des milliers de plans. Il y a des milliers de situations, de portes de sortie. Dans cette même tête, il y a mes avenirs en parallèle. Ces scénarios sont si invitants qu'on s'y méprend. C'est peut-être parce que c'est trop beau que la réalité me frappe comme un coup de bâton. Quand on dit que tout est possible, j'ai de moins en moins de la facilité à y croire. C'est comme perdre peu à peu une innocence enfantine. C'est là qu'on se rend compte qu'être adulte signifie passer des coups de balais aux milliers de rêves. Je voudrais seulement dormir parce que les rêves semblent meilleurs. Parce que dans ces rêves, la personne que j'aime n'a pas de difficulté à m'aimer en retour, Mes projets se concrétisent d'une manière presque magique. Je me rappelle du film Inception avec Leonardo DiCaprio où des gens allaient à un endroit pour dormir et vivre dans leurs rêves pour oublier leur vie misérable. C'est rendu une vraie drogue pour eux. Ils ne veulent plus quitter leur monde. Je ne veux plus vivre derrière mes paupières. Toutefois, il faut que j'accepte ma réalité. Je ne peux obliger la personne que j'aime à m'aimer en retour. Et je ne peux pas non plus mettre à exécution mes projets sans que je rencontre des embûches imprévues.

En même temps, ces illusions sont si bonnes. Quand je rencontre un personne qui me plaît, je me mets à me faire des scénarios incroyables. Un vrai film d'amour dans ma tête. Je me dis trop souvent qu'en pensant de même, j'enlève la chance au destin de me permettre à ce scénario de se réaliser. D'un autre côté, c'est un système de défense que je me suis bâti. Je ne suis pas chanceux en amour alors je m'invente des histoires. Sauf que ça me fait mal de fois en fois. Je suis fatigué de revivre ces éternelles incertitudes. Ça me fatigue de retomber de mes nuages et de me dire que ça n'arrivera pas finalement. C'est une vraie tempête dans mon petit intérieur en ce moment. Mes chemins sont brouillés et je ne sais pas par où aller.

C'est peut-être paresseux de penser comme ça, mais j'aimerais qu'on me guide un peu. J'ai besoin qu'on me montre du doigt les chemins à prendre. Qu'on me brusque un peu juste pour mieux voir. Juste un petit peu pour que je puisse souffler. Je suis perdu et je divague. Dans mes rêves les plus fous, je veux démontrer à la personne que j'aime que je suis un numéro gagnant. Même si je comprends parfaitement qu'il faut s'aimer soi-même avant d'aimer quelqu'un, je veux une personne auprès de moi pour me dire combien je suis important dans son monde. Ça fait un peu dur d'être à ce point en manque d'amour et d'affection, mais c'est comme ça que je me sens en ce moment et je ne peux le contrôler. C'est à mon tour de vivre mon histoire. C'est aussi à mon tour de réaliser tous mes rêves. Je veux m'outiller pour bien y arriver. Je ne peux cependant pas toujours pleurer sur les épaules des autres, car je dois forger mon propre destin. Je veux discerner le rêve et la réalité comme étant deux mondes placés côte-à-côte.

Avant de mourir, je veux accomplir de petits miracles. Je veux laisser ma trace. Je ne veux pas la notoriété de tout un peuple, mais celle d'au moins une personne. Je veux de préférence que ce soit par quelqu'un que j'aime. Car comme le dit si bien le film Moulin Rouge « La plus grande vérité découverte à ce jour c'est d'aimer et d'être aimé en retour ».

Matthy xx

mardi 23 décembre 2014

Entendre ton silence

Ça me fait drôle de ne plus entendre de miaulements dans la maison. C'est un silence que je n'aime pas du tout. Autant je lui disais à la blague qu'elle était fatigante, autant je voudrais ravoir ses miaulements au plus vite. Je me suis surpris à la chercher du coin de l’œil. Je me suis même surpris de penser qu'elle allait surgir de nulle part en miaulant. Je ne suis pas stupide, je sais qu'elle est morte. Je sais que je ne pourrai plus la serrer dans mes bras et que tout est terminé. L'atmosphère est irréel. Ça s'est terminé si abruptement cette nuit. Mon cœur va exploser si je pense à ça trop souvent. Je sais que ce n'était qu'un chat... mais c'était mon chat. Nous étions supposé faire un check-up toute simple aux Urgences, car elle s'essoufflait beaucoup et l'infirmière au téléphone n'aimait pas ça du tout. Son état s'est aggravé en étant trop stressé et anxieuse. Elle ne se contrôlait plus elle-même. Son cœur et ses poumons n'ont pas supporté ce changement. Elle était ''à l'abri'' dans son chez-elle. Je me sens tellement mal de lui avoir fait vivre ça. Je me souviens de son dernier regard. En fait, je ne sais même pas si elle était consciente que nous étions là pour ses adieux... mais j'ose croire que oui.

Aujourd'hui, nous avons demandé des services de crémation pour que nous puissions la mettre dans une urne. C'était important pour nous de faire ça. Je ne sais pas si c'est une bonne idée de le faire, mais je ne veux pas que nous puissions retrouver le corps de ma belle petite reine dans les poubelles. Je veux que son corps soit placé dans la dignité et le respect. Même si nous devons nous serrer la ceinture financièrement parlant pour quelque temps, ça en vaut la peine. Nous ferons affaire avec l'entreprise privée Crémanimo. C'est le respect que nous lui devons pour ses loyaux services. C'est la dernière chose que nous puissions faire pour elle. J'en pleure encore. Je trouve ça difficile.

Et si nous pouvions reculer le temps en sachant ce qui allait se produire, aurions-nous pris la décision de la laisser dépérir, mais de la savoir en vie tout de même ? Nous aurions tout simplement retarder sa condamnation en fait... c'est ce que je crois. Elle était vieille et elle montrait des signes d'affaiblissement. Elle était rendue toute maigre et son appétit était vorace étant donné son système qui fonctionnait deux fois plus vite pour compenser. Ce que je regrette par-dessus tout, c'est de l'avoir fait souffrir à la toute fin. Je ne veux pas qu'elle nous en veuille. Nous ne voulions vraiment pas que ça se passe ainsi. J'aurais aimé la rassurer une dernière fois, de m'excuser pour tout ça. Je veux apaiser ma conscience. Mais c'est fini, elle n'est plus là.

Demain, ils sont supposés aller chercher son corps à la morgue et si tout va bien, ils devraient commencer l'incinération lundi prochain. J'ai surtout hâte de recevoir ses cendres à la maison et de la ''ravoir'' en quelque sorte avec nous. En tout cas, ton silence se fait lourd Maya.

Matthy xx

Cette photo sera apposée sur la urne.

lundi 22 décembre 2014

Adieu petite Reine

Comment dire, je reviens d'une place où on ne voudrait pas aller nécessairement. J'ai laissé partir une partie de mon existence. Je l'ai laissé partir pour son bien. On a beau se culpabiliser, mais nous savions que l'inévitable était proche, très proche. Une dernière fois, j'ai observé tes petits yeux verts. J'ai frotté le bout de ton museau comme je le faisais d'habitude... sauf que là, c'était aussi pour une dernière fois. Je t'ai dit à quel point tu étais belle et que tu faisais ça comme une grande. Ta petite langue était sortie et j'ai trouvé ça mignon au boutte. Sauf que là, il fallait que je fasse tes adieux. Tes adieux pour que tu sois mieux. Parce que c'est dans ces temps-là qu'on croit qu'il y a quelque chose après la vie. Tu n'auras pas seulement été une chatte domestique, mais bien un membre de notre famille à part entière. Je n'arrive pas encore à croire que tu sois partie. Je te sens encore autour de moi. C'est dix ans de routine qui est chamboulée. On doit s'adapter à une nouvelle ambiance dans la maison. Tu n'étais qu'une petite chatte, mais tu nous apportais tellement beaucoup. Ta présence suffisait largement.


Cette après-midi, je t'ai donné tes petits morceaux de fromage parce que tu refusais de manger ta nourriture sèche depuis un bout de temps. On te donnait même nos restants de table pour assouvir ta rage de faim. La maladie prenait un peu plus de place dans ton petit corps à chaque jour. Tu as été forte et assez orgueilleuse pour prétendre que tu n'étais pas malade. Tu étais comme nous dans le fond, une vraie petite tête de cochon. On savait par-contre que ça n'allait pas pour le mieux. Tu t'essoufflais de plus en plus après avoir mangé. On sentait la fin arriver, mais on refusait d'y croire. Tu allais bien ce matin, mais c'est ce soir qu'on a senti une petite faiblesse dans ton corps tout frêle. On a appelé les Urgences de la Faculté de médecine vétérinaire de Saint-Hyacinthe pour voir ce que tu avais. Au départ, on croyait que tu avais simplement un petit rhume malgré tes bobos de vieilles. En te mettant dans ta cage, une partie de moi savait que tu n'allais pas revenir et une autre refusait catégoriquement d'y croire.


J'essayais de la rassurer dans la voiture, car elle miaulait à tout va. On a franchi le premier corridor et je lui faisais de petites grimaces. L'infirmière a pris sa cage et peu de temps après, le vétérinaire nous a expliqué la situation. Il nous a dit qu'ils pouvaient faire des tests pour savoir ce qu'elle avait, mais que cela engendrait des coûts énormes (pouvant aller de 1000$ à 2000$). Et ça, c'était seulement pour les diagnostics. Juste en observant Maya et son cœur, il la savait vraiment malade. Que malgré tous les soins qu'on pouvait lui apporter, ce serait pénible pour elle. Ce qui me fait le plus mal, c'est de voir ma sœur en sanglot. Elle s'en veut d'avoir poser ce geste alors que c'était légitime de la laisser partir. Sa douleur est la mienne, c'était son petit bébé d'amour. Je l'ai trouvé courageuse de se montrer à la hauteur d'avoir été là pendant les toutes dernières secondes.

Pendant dix ans, on a passé par toutes les gammes d'émotions avec toi chérie. Tu n'étais pas toujours un cadeau, mais notre amour envers toi était éternel. Tu avais ce petit je-ne-sais-quoi qu'un chat normal n'avait pas. Tu étais incroyablement photogénique. Je n'avais jamais connu un chat aussi belle sur pellicule que toi. Te souviens-tu de la fois où maman voulait te tuer, car tu as abîmé le sofa toute juste une semaine après l'avoir acheté ? Te souviens-tu que tu ne pouvais pas supporter d'être seule dans une pièce et que tu devais absolument être avec l'un de nous pour que tu sentes bien ? Je me souviens de ces moments où je te racontais mes histoires et que je te demandais quelles solutions prendre. Tu ne comprenais rien de ce que je disais, mais ta présence m'était réconfortante. Pendant dix ans, je t'ai vu vieillir. Je redoutais le jour de ta mort par-dessus tout. Je me disais que ça ne se pouvait pas. Hélas, le 23 décembre 2014 à 00h39, tes yeux se sont fermés pour ne plus jamais se réouvrir.

Merci Maya pour tout. Je t'aimerai inconditionnellement. À la vie, à la mort! Je vais te dire un petit secret, de tous les chats que j'ai eu dans ma vie, tu es ma chatte préférée. Je peux te nommer pleins de beaux moments que j'ai passé avec toi, mais j'ai encore la tête trop lourde. Ne m'en veux pas d'essayer de penser à autre chose que ton départ. Je veux juste penser à toi de façon positive. Tu es la plus mignonne des chattes que je connaisse. 


Le choix n'a pas encore été facile. Je suis certain que je vais me questionner encore  dans les prochaines jours à savoir si on a pris la bonne décision. Je sais que oui, mais ta perte si soudaine me bouleverse et tu n'a pas idée comment. J'espère que tu nous regardes et que tu nous en veux pas trop.

Merci encore. Je t'aime xxx

Matthy

mercredi 17 décembre 2014

Un espace presque ordonné

J'ai passé l'après-midi aujourd'hui à faire la fabuleuse course aux cadeaux pour mes nièces et mon neveu avec ma sœur. Vive le temps des fêtes!

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Sinon je vous écris en ce moment sur mon bureau de travail. Chose que je n'ai pas fait depuis un an et quelques mois. J'étais toujours en train de vous écrire en quasi état de léthargie sur mon lit et dans un environnement pas mal désordonné. Ma mère me dit toujours que pour savoir dans quel état émotif elle était, qu'il fallait simplement regarder l'état de la maison. J'ai une petite tendance à la croire sur ce point. Quand ça va moins bien dans ma vie, ma chambre a un peu l'air de l'intérieur de ma tête. Je ne contrôle plus rien et je baisse les bras. Je ne suis pas en train de vous essayer de me trouver des excuses. Je le reconnais, j'ai une tendance à la paresse. Pour celles et ceux qui connaissent le test de l'Ennéagramme, et bien dites-vous que je suis un numéro 9 et vous allez tout comprendre. Si vous ne connaissez pas ça, Google it. C'est vrai, je ne trouve même pas l'inspiration de faire quoi que ce soit. Pour moi, ce n'est que dans ma chambre que c'est de même. Je suis bien capable de faire le ménage dans tout le reste de la maison. Par-contre, ma chambre passe au cash solide. J'ai appris à accepter ça et à ne pas trop m'en faire. Il arrive cependant des moments où je suis juste épuisé de me regarder dépérir dans ces conditions (bouteilles d'eau qui traînent partout, des CDs qui s'empilent près de mon lit, des sacs de chips entamées, des vêtements par terre à la tonne... pour ne nommer que ceux-là).

Mon petit frère aujourd'hui voulait virer sa chambre de bord. Bien sûr, il a quêté l'aide de tous les membres de la famille pour l'aider. C'est en voyant le résultat miraculeux d'une chambre bien propre d'un adolescent que ça me donnait le goût de faire la même chose dans la mienne. Même si j'étais épuisé d'avoir passé la soirée à ramasser les cossins de mon petit frère, j'ai trouvé une petit motivation supplémentaire pour amorcer le ménage de ma chambre. Après deux heures et quelques soupirs, j'ai fini par faire de la place sur mon bureau de travail pour installer mon ordinateur. Il n'y a plus de vêtements qui traînent au sol. J'ai même changé quelque meubles de place. C'est certain qu'il reste des petits trucs à faire comme le ménage de mes intérieurs d'armoires ainsi que mon garde-robe, mais le principal est fait. Ça me fait dont du bien d'entrer dans ma chambre sans trébucher sur n'importe quoi à tout bout d'champ. J'ai trouvé beaucoup d'avantages à installer l'ordi sur le bureau. Maintenant, je vais séparer l'espace dodo de l'espace loisirs. Je compte bien sûr mettre mon cellulaire loin de mon lit pour éloigner mes distractions qui m'empêchent de dormir. En tout cas, je vais essayer ça. Je veux quitter 2014 du bon pied pour dire bonjour à 2015. Je sais que personne ne tient leurs résolutions plus de deux semaines à chaque année, mais bon, qui verra verra.

Je trouve ça bien d'équilibrer son environnement pour bien respirer. Par-contre, je ne suis pas de ceux qui faut que tout tout tout soit impeccable. C'est probablement mon côté artiste qui fait qu'un brin de remue-ménage fait ressortir ma créativité. J'ai bien hâte de savoir ce que ça va donner.

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Depuis le début du mois de décembre que j'essaie de me convaincre d'être dans l'état d'esprit du temps des fêtes. Je trouve ça difficile depuis quelques années. Au moins, nous avons fait le sapin. Ce qui me fait retrouver cette petite magie qui bouillonne en moi. Et en plus, quand je sais que je vais passer des soirées avec ma famille et mes amis durant ce temps, je suis plus qu'enchanté.

Matthy xx


dimanche 14 décembre 2014

Je me casse

« Quand le monde se case, moi je me casse. »

Expression qui signifie : Retourner dans sa solitude alors que ton entourage retrouve leurs amours et leurs histoires.


Ça fait un bout que je voulais vous écrire à ce sujet. Un sujet plutôt délicat. C'est ce que je ressens du moins. Tout d'abord, vivre avec la solitude est une chose, mais être pris dans la solitude en est une autre. Depuis un bout que j'essaie d'apprendre à conjuguer bonheur et solitude ensemble. Hélas, j'ai vraiment de la difficulté.

Je sens que je n'appartiens à aucune histoire. Je fais des apparitions dans celles des autres et c'est tout. Je rêve d'une histoire à moi. Je veux que ce soit vraiment intéressant pour qu'on puisse me lire. Quand j'apparais dans un chapitre, je sais que je vais potentiellement quitter la scène, seul, pendant que les autres continuent leur histoire. Je reste dans le noir et j'attends qu'un chapitre me reprenne. À force de constamment retourner dans la pénombre, ça me fait un pincement au cœur. Évidemment, je ne peux pas toujours rester dans le noir, car je dois exister, Je ne fais que voguer de chapitre en chapitre dans un livre qui ne m'appartient pas. 

Je n'ai pas l'impression de vivre. Je regarde trop souvent la vie des autres. Je les contemple d'un regard discret. J'aimerais qu'un jour, ces mêmes personnes puissent me contempler de la sorte. Je regarde mes amis en couple qui se partagent de l'affection avec tellement de passion que j'ai une envie folle de leur ressembler et de vivre ce qu'ils ressentent. Même si l'amour n'est pas de tout repos, je veux vivre leurs problèmes également. Ça fait partie du jeu.

Et pour tout ceux qui me disent « tu ferais mieux de rester célibataire, l'amour c'est compliqué », j'ai comme un goût de leur dire de se fermer la trappe. J'aimerais qu'en quittant une soirée avec mes amis, je me retrouve avec une personne qui m'attendra et qui me donnera de l'attention, rien qu'à moi, juste à moi. Je m'en fou de ne pas avoir des tonnes de conversation avec elle, juste sa présence me suffira. Quand je quitte une soirée d'amis, je retrouve mon lit... seul. Personne avec qui partager mes rêves de façon intime. Alors que je sais pertinemment que d'autres vivent des choses. Je veux être un personnage principal. Je commence à vieillir et ça me pèse lourd sur la conscience. C'est comme si j'étais tout d'un coup pressé par la vie. Pressé de vivre ce que des personnes ont déjà vécues plusieurs fois. Malheureusement, à trop vouloir espérer une chose, ça ne fait que rajouter de l'amertume à chaque fois que mes envies éclatent en morceaux.

Voilà pourquoi depuis cinq ans, je me répète cette phrase dans ma tête à chaque fois que je quitte mes amis. La solitude me hante. Je m'accroche tout de même à l'espoir, mais je suis épuisé. Je me sens seul. Je veux juste écrire mes propres pages de mon histoire. Je veux simplement être bien.

Matthy xx


samedi 13 décembre 2014

Une vision erronée de la beauté

C'est bien beau se dire que la beauté n'a pas de standard. Et pourtant, nous sommes parés à pointer du doigt à la minute... non, à la seconde où une personne a un surplus de poids où n'est pas à l'image parfaite de ce que les magazines veulent nous faire croire. Mais tout ça, vous le savez déjà. Je n'invente rien de nouveau ici. Ça ne m'empêche tout de même pas de trouver ça aberrant. Il ne faut pas faire nos hypocrites là, nous avons tous déjà un jour ri d'une personne parce qu'elle était soit disant moche. C'est dans notre nature de se comparer. Chez les mammifères autres que les humains, si une pauvre bête est différente des autres de par sa couleur ou par son apparence physique, ses congénères la rejetteront sans aucune pitié et sans ressentir aucune culpabilité. Tout ça s'explique par la ''sélection naturelle'' et toutes sortes de théories scientifique ou comportementale écrites par la main de l'Homme. Je ne veux pas m'étendre sur les relations sociales de nos amis les animaux, mais ça nous donne un bref aperçu. De ce fait, je me pose beaucoup de questions. Pourquoi une personne est plus laide qu'une autre ? Si nous enlevions les magazines, les publicités, les revues de beauté et tout ce que vous voudrez, aurions-nous un regard différent sur la beauté ? Et qu'est-ce que la beauté en fait ?

Ce que je trouve plutôt absurde en fait, c'est de voir certaines personnes porter un discours rassembleur comme quoi « tout le monde il est beau, tout le monde il est fin » alors qu'aussitôt dans l'intimité, ils se permettent de bref commentaires désobligeants. Que ce soit dans le but de se remonter l'ego ou bien de simplement se moquer pour se moquer, je me demande d'où ça provient ce besoin de pointer du doigt ? En mon sens, ce n'est pas toujours par méchanceté que nous le faisons. C'est presque rendu une habitude d'avoir des pensées comme ça. Dans la vie de tous les jours, j'analyse le monde et les relations interpersonnelles et j'essaie d'en comprendre le mécanisme. Je trouve l'être humain tellement fascinant. Ça vaudrait quasiment la peine qu'au moment où on s'apprête à émettre un commentaire (ou de simplement le penser), nous nous mettions à penser aux conséquences directes que ça pourrait engendrer si nous parlions de la personne concernée directement devant elle. Dans 99% des cas, on se laverait la langue avec du savon bien fort pour ensuite se la faire tourner sept fois plutôt qu'une. 

Qu'est-ce que la beauté ? Une fois de plus, je n'invente absolument rien. Mes opinions se basent sur mon vécu et de mes expériences personnelles uniquement. Pour moi, la beauté est à la fois extérieure qu'intérieure. Vous trouvez ça quétaine n'est-ce pas ? La beauté se traduit par l'énergie que tu dégages. Voilà, la réponse est là. Même si une personne a les dents croches ou droites, a des petits seins ou en a des gros, des bourrelets ou bien une tablette de chocolat en guise d'abdominaux, si elle ne dégage pas une bonne énergie, je ne serais pas tenté de la côtoyer quand bien même qu'elle soit jolie à mes yeux.

La solution ? changer cette mentalité désuète, Il faut se reprogrammer, tout simplement. Je sais que c'est difficile de dissoudre ces pensées alors que nous nous faisons laver le cerveau par tout ce brouhaha de perfection et de minceur. Si vous vous arrêter sur une actrice dans un magazine, attardez-vous plutôt sur ce qu'elle a accompli ou ce qu'elle a à rencontrer (et essayez d'éviter les revues à potins, car tout le monde sait que c'est la vérité pure ce qu'ils racontent là-dedans). Je ne me le cache pas, j'ai longtemps été un fanatique de ce genre de chose, parce que tout le monde le faisait et que c'était les sujets chauds de l'heure sur l'heure du midi entre collègues. Depuis quelques années cependant, j'ai changé ma perception sur la beauté. Nous sommes tous des humains et aucuns individus ne devraient être mis de côté. Permettez-moi par-contre de me donner le droit de poser un jugement face à un meurtrier. Peut-être que ça n'a pas toujours été facile dans sa vie et que c'était une bonne personne avant, mais le geste est là et c'est grave. En fait, peut-être que c'est encore une bonne personne sauf qu'elle doit répondre de ses actes et qu'elle assume. Je m'égare un peu du sujet, mais vous savez où je veux en venir avec ça.

Il n'y a pas de remède miracle, il faut simplement s'arrêter un instant et réaliser que notre vision de la beauté est erronée. La beauté est présente partout, il faut juste savoir comment la regarder et comment l'apprécier. Bien entendu, c'est relatif pour tous et chacun. Tous les goûts sont dans la nature comme on dit. Pour tout dire dans le fond, évitez de porter un jugement gratuit sur l'apparence des gens. Personne ne devrait vivre en se faisant traiter de laid ou de moche. L'intimidation, ce n'est toujours des coups sur la gueule ou des menaces, c'est aussi tous ces petits commentaires qui deviennent de plus en plus gros et qui font mal à la longue. Pensez-y bien à partir de maintenant.

Bien des questions restent encore sans réponses. À cela, je vais continuer d'analyser les gens et de tenter de comprendre le fonctionnement. Je me donne cette mission de faire voir aux autres ma vision de la beauté, au risque de me faire détester par certains. Je ne suis plus capable de supporter ce genre de comportement. 

Nous sommes tous beaux. POINT.

Matthy xx







mardi 9 décembre 2014

Advienne que pourra

Le mardi 9 décembre 2014

Advienne que pourra

Même si ce n'est qu'une question de formalité, la nervosité est présente. Je n'ai plus qu'à envoyer ma lettre de motivation et je laisse la vie suivre son cours. Quand on dit qu'il faut faire sa chance, j'y crois de plus en plus. Les portes vont-elles s'ouvrir ?

À suivre...

Matthy xx

dimanche 7 décembre 2014

A Thousand Years

Vouloir avouer son amour à une personne, ça fait peur. Ça fait peur parce que tu anticipes la réaction qu'elle peut avoir. C'est surtout dû au fait que par le passé, tu as eu de mauvaises expériences. Tu veux te sortir de cette route sans fin qui te ronge de plus en plus chaque année. Tu as l'impression que tu as manqué le train et qu'il est trop tard. Tu regardes au loin le passé et en fait le bilan. Tu es déçu de ne pas avancer à la même vitesse. Tu regardes du coin de l’œil celui que tu aimes et tu t'en veux de ne rien lui dire. Un jour, tu te dis qu'il sera trop tard et que la place dans son cœur sera prise. Tu pars à rire et tu te dis que son cœur doit déjà être occupé à l'heure qu'il est et que c'est sans surprise de ne pas y trouver ton nom gravé dessus.

A Thousand Years - Christina Perri


Des nouvelles de moi

Le dimanche 7 décembre 2014


Assis sur mon lit, en écoutant du Marie-Mai. C'est bien la seule chose en ce moment qui réussi à me mettre dans un état d'esprit convenable. Le mois de novembre a été ardu autant pour moi que pour mon entourage. Nous tentons tant bien que mal de se sortir de tous nos petits problèmes. La dépression saisonnière n'aide pas beaucoup.

Des projets sont en cours. J'avance à pas de souris, mais je reste confiant. J'essaie de ne pas me faire trop d'illusions pour ne pas être déçu au bout de la ligne. Il est si facile de s'emporter dans la vie. Peut-être cela va me permettre de pouvoir mettre aux devants mes opinions et mes idées. J'ai toujours eu de la difficulté à défendre mes points. Quand je le fais, ça se fait tout croche et ça laisse place à des situations conflictuelles. En ce moment, je n'ai pas toujours les bonnes réactions du monde, mais je m'efforce de m'améliorer. Ce temps gris m'exaspère un peu admettons. Pouvoir se faire entendre et le faire comme il faut est ce que je dois travailler pour la nouvelle année qui s'en vient....

Le JAG, l'organisme dont je fais partie, a créé deux comités pour favoriser sa bonne continuité. En effet, il y a un comité pour parler des projets de financement pour aider le JAG à s'auto-suffire. Les projets seront mis en branle par les membres eux-mêmes. Nous espérons créer un sentiment d'appartenance beaucoup plus grande (c'est ce que je souhaite du plus profond de mon cœur). L'autre comité a pour but de monter une pièce de théâtre qu'une des membres a écrite. Encore là, une belle initiative pour permettre aux membres de mieux se connaître. J'assure le tout en étant le secrétaire des comités. Enfin quelque chose de concret pour aider le JAG.

Pour tout le reste, le temps des fêtes approche. C'est l'occasion pour dire à votre famille et à vos amis que vous les aimez. Il est aussi important d'être courtois avec les gens que vous croisez dans la rue. Juste un sourire suffit parfois pour illuminer le cœur d'une personne. Quant à faire, faites-le à l'année longue.

Matthy xx

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À partir de 2015, je compte changer la formule du blog. Je veux continuer à vouloir vous résumer ma vie. Mais comme c'est trop de charge vous le faire une fois par jour (et avec raison), j'ai décidé de vous faire un billet par semaine parsemés de billets bonus. C'est une très bonne idée en mon sens. Cela va me permettre de vous écrire des billets de meilleures qualités également. Bisou xx