mercredi 15 novembre 2017

J'ai embrassé Lady Gaga

Si ce titre peut, à priori, sembler trompeur digne d'un clickbait bien conforme, sachez qu'il n'en est pas un. Si j'ai vraiment embrassé Lady Gaga? Comment dire... ce n'était pas un gros french, mais un petit bisou bien respectueux. Je ne suis pas encore redescendu de mon si joli nuage. Que dire des belles choses qui m'arrivent en ce moment.

Je dois dire merci à la vie en ce moment de m'offrir ces belles choses. Ça me permet de continuer à foncer dans la vie, à croire que je suis capable de l'impossible. Merci à Eric et Marc pour ce moment épique, sans vous, ça n'aurait pas été possible. xx






mercredi 12 juillet 2017

Plus jamais

Il ne faut plus.
Plus jamais.
Jamais.

Vu.

Constat du blog

Et si je faisais le point à propos de ce blog...

2010-2011
Je m'en souviens comme si c'était hier. Le lendemain d'une belle connerie, je me suis inspiré du film Julie & Julia pour raconter, avec beaucoup trop de détails, les moments de ma vie. Je m'étais donné pour objectif d'écrire un article par jour, soit 365. Bien sûr, je n'ai pas réussi un tel exploit, mais ce blog m'a apporté beaucoup plus que ce à quoi je m'attendais. Je n'aurais jamais cru que ça aurait intéressé un groupe d'étudiants universitaire à faire un mini documentaire sur moi pour un travail de fin de session. À la suite de cette ''popularité'', certains de mes amis ont visité mon blog et n'ont pas aimé certains passages qui, sans les nommer, parlaient d'eux. Le nombre d'articles s'est élevé à 213. Je ne trouvais pas ça si mal. J'avais l'intention de continuer en ajustant mon concept, mais l'inspiration n'y était plus et je l'ai délaissé. Il faut dire que beaucoup de choses se sont produites par la suite, dont le retour à l'école. Ça allait beaucoup mieux dans ma vie puisque j'ai fait le choix, un soir, de m'asseoir aux côtés de gens formidables qui sont devenues mes amis (et ils le seront pour le restant de ma vie).

2014
Ce n'est qu'en 2014 que le goût d'écrire m'est revenu. J'avais décidé de recommencer le défi d'écrire un article par jour pendant un an, en prenant le soin bien sûr de ne pas trop inclure les gens qui m'entourent. Je n'ai pas terminé mon défi, mais je suis très fier du résultat (un total de 227 articles), en plus de mon français écrit qui s'améliore de plus en plus. Je fais partie du JAG depuis août 2013 et ma vie a complètement changé. Je fais partie du conseil d'administration de l'organisme et je me sens valorisé. Pourtant, je me questionne énormément sur qui je suis et ce que je représente auprès de mon entourage. Hélas, les ennuis allaient bientôt commencer... par le départ de ma chère chatte Maya.

2015
Je croyais que 2010 était la pire année de toute ma vie et que je ne revivrais pas une année aussi difficile, mais 2015 l'a surpassée haut la main, malheureusement. En effet, des milliers de questions se cognaient dans ma tête. J'ai rencontré un gars qui m'a fait me rendre tellement laid. J'avais des sentiments envers lui et je ne comprenais pas pourquoi. Ce blog a été en quelque sorte un exutoire, un ramassis d'éléments confus et de négativisme de haut niveau... je me trouvais lourd, mes amis me trouvaient lourd, je ne me reconnaissais plus.

2016
Seulement deux articles ont été écrits cette année-là. Je commençais à étouffer en entretenant cette relation aussi toxique avec ce gars. Un jour, j'en ai eu assez et j'ai tout simplement mis fin à cette amitié malsaine. Ce n'était pas seulement de sa faute, mais de la mienne aussi, à part égale. Alors que j'essayais de m'en remettre, j'ai appris la mort tragique d'un de mes amis au téléphone. Inutile de vous dire que le deuil a été très difficile. Cela m'a fait réaliser que la vie était courte et qu'il valait mieux se valoriser au lieu de se trouver laid, et surtout qu'il fallait s'occuper des personnes qui sont là pour nous.

2017
Je continuerai de poster ici à plusieurs occasions. Je suis fier de mon blog, j'y vois la montagne russe que je suis. En lisant mes articles de 2010, j'ai constaté que je pouvais être tellement bête. Heureusement, je suis devenu la meilleure version de moi-même, mais pas celle de demain. Au moins, ce que je sais, c'est qu'il y a de l'espoir. Je ne suis pas irrécupérable!

Matthy xx

vendredi 7 juillet 2017

Pixels à sens unique


Hasardez de dénicher le pourquoi j’y ai cru. Qu’après toutes vos mises en garde, avertissements et présages, je faisais la sourde oreille. Tel fut le récit d’un petit cœur pixelisé, esseulé, dans un de ces labyrinthes fuligineux.

Hasardez de dénicher le pourquoi j’ai entamé la partie. Résigné bien des fois à me contenter de sa maigre amabilité, j'en souhaitais plus. Toutes ces pièces, cette monnaie, que j’insérais dans la machine, j’aurais pu être riche à l’heure qu’il est.

Hasardez de dénicher le pourquoi cela me semblait à portée de main. Je me suis dit : « Fonce! t'as plus rien à perdre, même si ça doit t'en coûter la tête!». J’ai pourtant déboursé le triple, non, le quadruple de ce que j’aurais dû.

Hasardez de dénicher le pourquoi je n’étais plus le même, dans l’attente de le fasciner. Même si, au fond, je savais que je ne brillais pas suffisamment, à ses yeux. J’ai appuyé sur pause et j’ai débranché d’un coup sec, comme un diachylon usé.

Je m’hasarde toutefois à me questionner sur comment elle aurait pu se terminer cette désolante partie.
- Matthy Roche 20170629





vendredi 16 juin 2017

Déménagement

Un chapitre s'achevant
Aucun retour concevable

Installé dans ce qui me reste de chambre
J'essaie de m'en remémorer les souvenirs
Pour n'en perdre point morceaux

Quinze années de mon existence
Que je laisse derrière
Pour le mieux j'ose croire

Je ne le réalise pas vraiment
Et c'est peut-être mieux ainsi
Aucune peine ne m'habite
Pour l'instant...

J'ai pris des photos pour me rappeler de toi
Qui m'a vu m'épanouir en l'être que je suis

La salle de bain
Outre ma mise à nu
M'a vu pleurer et angoisser
C'était la seule pièce qui me permettait d'être à mon état le plus vulnérable
Moi-même
Au complet

Un endroit qui a vu naître mon petit frère
Pas à pas

C'est peut-être que je suis trop nostalgique
J'attache beaucoup d'importance aux moments et aux endroits
Qui ont marqué ma vie

Il y en a qui fait le détachement bien rapidement
Mais pas moi
Il me faut tout « cérémoniser »
Aux dernières fois...
Aux premières fois...

Un déménagement, ça ne change pas une vie
Sauf que...

Nous l'avons tellement voulue
Et c'est arrivé au moment où on avait lâché prise.

On ne sait pas ce qui nous attend
Mais on t'attend

Cher maison!



mercredi 26 avril 2017

Cris(s)e d'angoisse

La vie est drôlement fait pareil. Pas plus tard que la semaine dernière, j'étais excité à l'idée de vous écrire les belles choses qui vont m'arriver prochainement. Ne vous en faites pas, les belles choses arriveront en temps et lieu. Le seul hic, c'est que je n'avais pas prévu, encore, toujours, ce sentiment d'angoisse qui m'habite. Quand ça arrive, je ne contrôle ni paroles ni pensées et je dois assumer mes actes au prix de ma crédibilité.

La chose la plus difficile je crois, c'est d'accepter qu'on a disjoncté et d'espérer que la confiance envers les gens autour de toi ne sera pas ternie. C'est de penser qu'avec un peu de temps, ça va passer. Une chose difficile aussi, c'est que tu ne peux pas blâmer les autres d'être aussi imparfaits que toi, sinon tu pars à la guerre de qui est pire que l'autre, et ça, je souhaite ça à personne. 

Je ne suis pas mieux que quiconque, loin loin loin de ça. Inutile de me dire que j'ai commis une bourde, je le savais déjà, avant même que mes actes n'entrent en jeu. C'est difficile de faire comprendre aux gens comment on se sent vraiment à l'intérieur, on a tous nos vies. La preuve, c'est que je fais la même chose aussi, parce que je ne comprends pas certaines réactions d'une telle personne ou une autre. Je le prends durement à prime abord, mais j'essaie de comprendre dans la mesure du possible. Sachez une seule chose, c'est que je serai toujours là pour le monde que j'aime, et c'est un fait indéniable.

Je crois que je devrais suivre une thérapie avec un professionnel, ça me ferait du bien. C'est probablement une maladie mentale qui grandit en moi avec le temps. Ça me ferait du bien d'essayer de comprendre ce qui m'arrive. Peut-être que je vais voir mon problème d'une autre manière. En tout cas, je vais faire les démarches pour savoir quelles options s'offrent à moi. Conseil d'ami, n'ayez pas honte d'aller consulter, ça peut vous sauver une vie de misère.

Donc, oui, j'ai fait une crise d'angoisse hier soir. La cause? Rien en particulier, mais tout à la fois. Bien souvent, c'est un ensemble; un tout. Un tout qui devient comme un parasite dans ton corps. L'échappatoire que j'ai trouvé, c'est d'essayer de repousser toutes les pensées qui me viennent, même les plus petites, pour ne pas à avoir à les confronter. C'est fou comment le corps humain peut réagir en cas d'urgence. Mais la crise d'angoisse a pris le dessus et j'ai paniqué...

Depuis quelques semaines, je songeais à mettre fin à une collaboration avec un site web, mais avec ce qui m'est arrivé, mettons que le choix a été évident à faire, je voulais me détacher d'au moins une source d'angoisse (j'ai vécu de belles expériences, mais je me suis détaché peu à peu et je n'y trouvais visiblement plus mon compte). Vous penserez ce que vous voudrez, je sais que ce que j'ai fait n'était pas quelque chose d'impardonnable. Pourtant, on m'a reproché de manquer de respect (envers une organisation qui ne me considérait pas, et dont j'ai investi de ma poche, sans vraiment de reconnaissance valable). Et après, je dois me sentir mal pour ça... La personne qui m'a dit ça, je l'aime par-dessus tout, je ne mettrai jamais en doute mon amitié pour elle juste parce qu'elle ne pense pas comme moi, mais je peux aussi dire que ses propos m'ont blessé.

Bien rare que je raconte les détails de ma vie désormais, mais il fallait que je mette en contexte et ça me fait du bien de l'écrire, car je m'aperçois de l’imbécillité de la chose. Je ne peux que me féliciter d'avoir posé un geste qui me paraîtra peut-être anodin dans quinze ans. De nouveaux défis m'attendent.

Beaucoup de choses s'en viennent pour moi, une maison avec toute ma famille à mes côtés, un projet qui voit le jour de plus en plus, c'est difficile, mais dans la vie, rien n'est simple... en tout cas, c'est ce qu'on dit. Ce ne sera pas la dernière crise d'angoisse que je vais faire dans ma vie, mais en attendant, je prends sur moi et j'essaie de trouver de la joie dans mon cœur et dans ma tête.

vendredi 21 avril 2017

Arroser mes racines

Je me souviens du jour où j'ai ressenti le besoin de me confier. Je vivais un sale moment à l'intérieur de moi. J'ai écrit que je me sentais souvent seul, que j'avais peur de ne pas être aimé un jour, que les choses n'avançaient jamais comme je le souhaitais... et que je ne savais vraiment plus quoi faire. Vous avez tous répondu à l'appel et vous avez tenté de me remonter le moral, et je vous en suis vraiment reconnaissant.

Cependant, un message a sorti du lot cette journée-là. C'est certain que je comprenais ce que tu voulais dire, mais de le mettre en application m'était plutôt difficile. Il est arrivé beaucoup de choses depuis ce moment où je ne contrôlais plus rien. Voici le message en question:

« Il y a des moments où nous avons l'impression de rien faire pour que les choses avancent, mais ce n'est qu'une impression. [...] Il ne faut pas laissez la vie nous couper nos racines parce qu'elles sont longues à repousser, peuvent repousser toutes croches et être plus faible qu'avant. Tes racines Matthieu sont toujours là, mais manquent seulement un peu d'eau. On va te rafraîchir ça ces racines-là cet été. Prends soin de toi! »

Cela fait désormais un an que tu nous as quittés des suites d'un terrible accident. Un événement qui dépasse tout ce que j'ai vécu jusqu'à maintenant, et pour bien des raisons. Oui, j'aurais préféré que tu sois encore là à nous faire rire, à se sentir bien par ta présence, mais ton départ a été comme la petite flammèche qu'il me fallait pour avancer.

Une semaine avant ton accident, j'avais déjà pris une grosse décision. J'avais décidé de mettre fin à une relation toxique. J'ai enfin eu le courage de m'écouter et de reprendre en quelque sorte mon amour propre. Mais ton départ n'a fait qu'amplifier mon sentiment de m'écouter et de faire savoir au monde entier la personne que j'étais réellement. Cette année-là, j'ai osé des trucs, et c'était merveilleux, je me suis dépassé et j'ai été fier de moi. J'ai porté davantage attention aux gens qui comptaient le plus dans ma vie, ma famille et mes amis sur lesquels je peux avoir une entière confiance.

Ça n'a pas toujours été facile, mais j'arrivais à remonter la pente plus facilement qu'avant. Je pense tous les jours à toi. J'ai l'impression que tu me donnes une force que je me croyais incapable de ravoir. Tu sais, de belles choses vont arriver prochainement et j'ose croire que c'est en partie grâce à toi. J'ai l'impression que tu as compris comment ça fonctionnait de là-haut.

Un nouveau projet qui me tient extrêmement à cœur et un énorme changement dans ma vie me donnent encore plus envie de continuer. J'essaie de passer outre mes peurs et mes appréhensions, mais je relève la tête. Quand ça va bien, et moins bien, je regarde en l'air et je pense à toi.

Car maintenant, j'ai vraiment envie d'arroser mes petites racines. 💧💧💧

Un an que tu nous as quittés et nous sommes encore dans l'incompréhension. Je commence à accepter ton départ, mais juste de penser que je ne te verrais plus physiquement, ça me trouble. Tu étais un être de cœur et de passion. Désormais, tu es mon petit ange.

Merci Alex xxx