mercredi 26 avril 2017

Cris(s)e d'angoisse

La vie est drôlement fait pareil. Pas plus tard que la semaine dernière, j'étais excité à l'idée de vous écrire les belles choses qui vont m'arriver prochainement. Ne vous en faites pas, les belles choses arriveront en temps et lieu. Le seul hic, c'est que je n'avais pas prévu, encore, toujours, ce sentiment d'angoisse qui m'habite. Quand ça arrive, je ne contrôle ni paroles ni pensées et je dois assumer mes actes au prix de ma crédibilité.

La chose la plus difficile je crois, c'est d'accepter qu'on a disjoncté et d'espérer que la confiance envers les gens autour de toi ne sera pas ternie. C'est de penser qu'avec un peu de temps, ça va passer. Une chose difficile aussi, c'est que tu ne peux pas blâmer les autres d'être aussi imparfaits que toi, sinon tu pars à la guerre de qui est pire que l'autre, et ça, je souhaite ça à personne. 

Je ne suis pas mieux que quiconque, loin loin loin de ça. Inutile de me dire que j'ai commis une bourde, je le savais déjà, avant même que mes actes n'entrent en jeu. C'est difficile de faire comprendre aux gens comment on se sent vraiment à l'intérieur, on a tous nos vies. La preuve, c'est que je fais la même chose aussi, parce que je ne comprends pas certaines réactions d'une telle personne ou une autre. Je le prends durement à prime abord, mais j'essaie de comprendre dans la mesure du possible. Sachez une seule chose, c'est que je serai toujours là pour le monde que j'aime, et c'est un fait indéniable.

Je crois que je devrais suivre une thérapie avec un professionnel, ça me ferait du bien. C'est probablement une maladie mentale qui grandit en moi avec le temps. Ça me ferait du bien d'essayer de comprendre ce qui m'arrive. Peut-être que je vais voir mon problème d'une autre manière. En tout cas, je vais faire les démarches pour savoir quelles options s'offrent à moi. Conseil d'ami, n'ayez pas honte d'aller consulter, ça peut vous sauver une vie de misère.

Donc, oui, j'ai fait une crise d'angoisse hier soir. La cause? Rien en particulier, mais tout à la fois. Bien souvent, c'est un ensemble; un tout. Un tout qui devient comme un parasite dans ton corps. L'échappatoire que j'ai trouvé, c'est d'essayer de repousser toutes les pensées qui me viennent, même les plus petites, pour ne pas à avoir à les confronter. C'est fou comment le corps humain peut réagir en cas d'urgence. Mais la crise d'angoisse a pris le dessus et j'ai paniqué...

Depuis quelques semaines, je songeais à mettre fin à une collaboration avec un site web, mais avec ce qui m'est arrivé, mettons que le choix a été évident à faire, je voulais me détacher d'au moins une source d'angoisse (j'ai vécu de belles expériences, mais je me suis détaché peu à peu et je n'y trouvais visiblement plus mon compte). Vous penserez ce que vous voudrez, je sais que ce que j'ai fait n'était pas quelque chose d'impardonnable. Pourtant, on m'a reproché de manquer de respect (envers une organisation qui ne me considérait pas, et dont j'ai investi de ma poche, sans vraiment de reconnaissance valable). Et après, je dois me sentir mal pour ça... La personne qui m'a dit ça, je l'aime par-dessus tout, je ne mettrai jamais en doute mon amitié pour elle juste parce qu'elle ne pense pas comme moi, mais je peux aussi dire que ses propos m'ont blessé.

Bien rare que je raconte les détails de ma vie désormais, mais il fallait que je mette en contexte et ça me fait du bien de l'écrire, car je m'aperçois de l’imbécillité de la chose. Je ne peux que me féliciter d'avoir posé un geste qui me paraîtra peut-être anodin dans quinze ans. De nouveaux défis m'attendent.

Beaucoup de choses s'en viennent pour moi, une maison avec toute ma famille à mes côtés, un projet qui voit le jour de plus en plus, c'est difficile, mais dans la vie, rien n'est simple... en tout cas, c'est ce qu'on dit. Ce ne sera pas la dernière crise d'angoisse que je vais faire dans ma vie, mais en attendant, je prends sur moi et j'essaie de trouver de la joie dans mon cœur et dans ma tête.

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