mardi 4 mars 2014

Jour 49 : Bus-Métro-Hosto

(Le 4 mars 2014)


Chapitre 1 : La frénésie Bus-Métro

C'était aujourd'hui que je rendais visite à Coco à l'hôpital à Montréal. Nous avons décidé de monter en autobus et en métro pour y aller. C'est fou comment les transports en commun bourdonnent de vie. Tant de personnes différentes. Tantôt des étudiants en quête de gloire et de plaisir, tantôt des hommes d'affaires affairés à leurs affaires ou encore des personnes âgées que je trouve dont courageux de faire partie de ce mélange explosif de passion, de culture, d'adrénaline et d'action. Des plans pour qu'elles frôlent la crise cardiaque. Une fois de temps en temps, ça me convient d'être dans ce milieu. Je sens l'énergie du monde et ça me donne rien que le goût de bouger. Donc, nous sommes tous les quatre assis dans l'autobus à parler et à prendre des photos. Le parcours dans l'autobus pour nous rendre au Terminus de Longueuil s'est fait très rapidement. Nous entrons dans l'aile B et l'odeur de pizza habituelle reste fidèle à elle-même. Toujours-là pour nous charmer et nous creuser la faim. En vérité, je n'ai jamais goûté à cette fameuse pizza que tout le monde trouve si délicieuse. La prochaine fois, je me promets d'y faire un arrêt et d'en déguster une pointe. Il fallait se rendre à la station Honoré-Beaugrand sur la ligne orange. L'hôpital est quand même à l'autre bout de Montréal. Nous entrons sur la ligne jaune, me paye mon aller-retour, embarque dans un wagon et nous décollons. Encore une fois, il y a toute une frénésie dans le métro. Des chanteurs par-ci par-là, du monde coloré et unique. Il y a de tout pour faire un monde. Une fois rendus à destination, nous prenons la 69O qui nous mènera directement à l'hôpital. Enfin, c'est ce qui était écrit sur Google Maps. Je vais vous faire une confidence, moi, MOI, les autobus de ville de la ville de Montréal, je trouve ça trop énervant. Va falloir que je m'y mette pour comprendre comment ça fonctionne pour ne pas avoir de mauvaises surprises. J'ai toujours peur de me tromper. Solution simple et efficace, j'ai demandé au chauffeur de nous avertir quand nous serons arrivés à destination. Une fine neige tombait du ciel. Nous étions en face de l'hôpital. Je reverrai enfin le visage de Coco dans quelques minutes.

Chapitre 2 : Le iPhone rescapé

Nous traversons le boulevard, nous sommes contents d'être enfin arrivés après tout ce temps. C'est tout de même long les transports en commun. Il faut être organisé aussi. Nous passons à travers une ouverture dans un buisson pour aller plus vite. Nous traversons le stationnement. Il faisait froid. Nous avons décidé de comment nous allions procéder pour le temps des visites. Étant donné beaucoup de cas de gastro-entérite enregistrés en ce moment, l'hôpital a réduit les heures de visites à seulement deux heures (de 17h à 19h) et une seule personne à la fois dans la chambre. Nous avons laissé 30 minutes pour Anny et environ 15 minutes chaque pour nous trois restants. J'avais hâte d'entrer me réchauffer dans l'hôpital. Je viens pour regarder l'heure et MALHEUR! Je ne trouve plus mon iPhone. Je regarde bien comme il faut dans mes poches. J'avais tellement de chose. Je savais que j'aurais dû emmener mon sac. Après vérification par trois fois, je commence à paniquer. Ça ne se pouvait pas. L'idée d'avoir peut-être oublié mon cellulaire dans l'autobus me vient à l'esprit. Je ne savais vraiment pas quoi faire dans ce cas. Ma sœur me propose de retourner sur mes pas. N'ayant rien à perdre, je retourne dehors. Je fais le trajet inverse en regardant partout par terre. Rien! Je retraverse le buisson et je retraverse le boulevard. Mon plan était d'attendre le prochain bus et de demander au chauffeur comment nous faisions pour récupérer un objet perdu dans un autobus. J'attends sur le coin à l'arrêt de bus EN PANIQUANT. Soudainement, mon regard est attiré sur un petit objet rouge dans le milieu du boulevard. IT WAS MY CELLPHONE AND MY RED COVER! Je coure le récupérer dans un amas de slush vraiment dégueulasse. Je me fous des voitures qui passaient, je le ramasse et me dirige direction le stationnement. Mes mains étaient glacées. Je regardais si mon iPhone était correct. Miracle, mon cellulaire n'avait pas été écrasé. C'était une chance inouïe. Combien de voiture aurait-pu l'écrasant durant ces 7-8 minutes par terre ? Je vois ma sœur au loin qui vient à ma rencontre. Je lui fait un gros sourire. Elle m'a dit que j'étais vraiment, mais vraiment trop chanceux. J'avais tellement les doigts rouges que j'avais mal.

Chapitre 3 : Une visite bien complaisante

Nous nous dirigeons à l'étage 3 où étais situé la chambre de Coco, mais nous devions redescendre, car la règle de un visiteur à la fois était stricte. Nous avons laissé Anny et Coco ensemble un moment. Nous avons attendu en bas. Je faisais état de mon cellulaire qui a eu la chance de sa vie. Il fonctionnait très bien. Seul bémol, c'est qu'il y avait de minuscules égratignures. Rien d'alarmant à ce qui aurait pu arriver de pas mal plus grave. En tout cas, je vais m'en souvenir longtemps. C'était au tour de Karo d'aller voir son frère. Puis, ce fut mon tour. Je remonte à l'étage. Je le vois enfin. Je lui fait un beau sourire. Je suis ému de le voir (ça ne m'en prend pas gros). Il me raconte un peu ce qu'il a fait de sa journée et me raconte aussi comment le personnel pouvait être un peu trop désordonné. Il s'en sort plutôt bien malgré la douleur (il est sur la morphine). Il a mangé son 1/2 bouillon de bœuf ainsi que du Jell-O. Je voyais l'heure filer à vive allure. J'aurais tant aimé pouvoir rester avec lui toute la soirée. Je sais qu'il fallait qu'il se repose, mais j'aurais resté une heure entière si je le pouvais. Il fallait que je cède la place à ma sœur. Je lui fais un petit câlin pas trop fort à cause de son ventre avec ses six trous. Je lui dis de bien se reposer. Si tout est correct, il devrait sortir demain. Même si c'était seulement un petit 11 minutes, je ne regrettais pas le fait d'avoir pris tout ce temps en bus et en métro pour aller le voir. Je trouvais que c'était vraiment important que je fasse ça. Ce n'était pas grand chose. Même que j'aurais pu le voir chez lui demain, mais il a passé une journée et demi tout seul. Notre présence l'a vraiment réconforté. J'ai déjà si hâte de le revoir. Je suis redescendu en bas et après une autre dizaine de minutes, le temps des visites était maintenant terminé. Nous avons fait le chemin inverse. J'ai mis mon téléphone bien sagement dans ma poche de pantalon au lieu de ma poche de manteau. Ça fait deux fois que je l'échappe de cette manière. Nous reprenons le métro et nous mangeons au Mcdonald, car nous avions vraiment faim. Nous avons repris le bus en direction de Saint-Hyacinthe. Après un interminable trajet, nous arrivons enfin en ville. Karo est allée me porter. Je suis content d'être enfin chez moi. J'ai passé une très belle journée.

Matthy xx

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