dimanche 20 avril 2014

Jour 95 : Go Kart! (Joyeuse Pâques)

(Le 20 avril 2014)

JOYEUSE PÂQUES À TOUS !!!

J'espère que vous avez eu de bons chocolats et que vous avez passé du bon temps en famille en cette fin de semaine de Pâques. De mon côté, rien ne laissait présager ce que j'allais vivre aujourd'hui. En fait, je ne m'attendais à rien du tout. Ma famille et moi voulions faire quelque chose de très différent cette année. Nous avons décidé de faire du karting. Oui, vous ne rêvez pas, j'ai fait du karting et ce pour la toute première fois de ma vie. Je ne savais pas trop si ça me tentait d'y aller au départ. Je ne suis pas quelqu'un qui, à la base, est friand de ce genre d'activité. Je me suis aussitôt dit que je me devais d'essayer ça.

Nous nous sommes alors mis en route direction Saint-Alphonse-de-Granby. La température était clémente et idéale pour l'activité. Arrivés sur place, nous avons constaté que ma sœur ne pouvait pas en faire à cause de sa grandeur. Elle qui voulait tellement en faire. Elle était prise à être passagère dans un kart-double avec ma mère au volant (ce qui ne faisait pas du tout son bonheur). Mon frère et moi s'imaginions comme des personnages de Mario Kart. J'avais vraiment hâte de commencer. Je m'installe enfin dans le petit kart portant le numéro 32, j'aimais le ''feeling'' que ça me faisait. J'étais au contrôle d'un volant. Le décompte commencé, nous avions 20 minutes, j'appuie sur le champignon et c'est un départ. Je maîtrisais tout de même assez bien le bolide. Je n'avais pas de problème avec les virages à mon grand étonnement. Disons que j'ai assez joué à Mario Kart dans ma vie pour comprendre comment bien faire des virages. C'était débile comment ça brassait. Je ne me sentait plus les mains tellement que ça vibrait. J'étais sur l'adrénaline. Je passe devant mon petit frère qui a étouffé son moteur (il appuie tout le temps trop fort sur l'accélération haha!). C'est peu de temps après que je fais une mauvaise manœuvre et je me retrouve coincé dans les pneus. Le garçon vient me déprendre pour que je puisse reprendre ma course. J'aimais vraiment ça. Au bout de quelques tours, je manque un tournant et j'oublie de freiner... ce qui m'a amené tout droit dans les pneus avec une vitesse assez élevée merci. Le genre de vitesse que tu ne veux pas nécessairement atteindre quand on voit des pneus devant soi. Je n'ai vraiment pas aimé la sensation. J'ai failli être éjecté du kart. Ça ne m'a pas fait mal, mais ça m'a donné un gros coup. J'ai pu cependant reprendre la piste sans problème, car mon kart a rebondi assez loin pour que je puisse continuer. Je commençais à avoir mal au pied droit. À la suite de mon opération (il y a 6 ans), mon médecin a délibérément mis mon pied croche pour réussir l'intervention et mettre mon genou droit. D'habitude, ce n'est pas un problème pour la vie courante. Pour le karting par-contre, je devais replacer mon pied droit pour appuyer comme il faut sur l'accélérateur. Ça commençait à tirer tout le long de ma jambe. Pour moi, la durée de 20 minutes était plus que suffisante. J'ai pu en tirer un maximum de plaisir. J'ai même réussi à faire des ''drifts''. Je vous recommande certainement d'essayer ça un jour. C'est clair aussi que je vais retenter l'expérience. Surtout faire ça avec ma famille, avec ma mère qui a pris son courage à deux mains. Je suis fier d'elle.


Thumbs Up! 

Ma mère voulait prendre quelques photos de mon frère en karting alors elle lui a payé un 12 minutes supplémentaire. En même temps, elle a essayé de convaincre le propriétaire de laisser ma sœur en faire. La piste était vide pour le moment alors ils ont mis des coussins sur un bolide et ma sœur a pu finalement en faire. Elle était que trop contente. Téméraire comme pas deux, je sentais sa fébrilité. Elle devait cependant faire extrêmement attention, car, avec les coussins, il n'y avait aucun support pour la retenir. Elle ne devait pas tourner les coins trop rapidement. Elle a très bien fait ça. 


Ma sœur qui a pu finalement faire du kart

Après nous être remis de nos émotions, nous décidons d'aller dans une cabane à sucre pour bien terminer ce dimanche de Pâques. Nous nous sommes arrêtés à Sainte-Cécile-de-Milton. Étant donné que l'activité cabane à sucre du JAG a été annulée, je n'avais pas eu la chance cette année encore de me goinfrer et de me sucrer le bec. Ma mère nous a payé si gentiment le repas. Je la remercie énormément. C'était en quelque sorte notre cadeau de Pâques. Tout était bon (à part les oreilles de crisse, mais bon). Mention spéciale pour la salade de choux crémeuse que j'ai trouvé particulièrement délicieuse. J'ai fini ça avec de bonnes petites crêpes avec du vrai bon sirop d'érable. Qui dit cabane à sucre, dit tire sur la neige évidemment. Il ne fallait pas que je rate ça cette année encore. C'est un rituel au Québec. Nous sommes toujours là à chialer sur notre culture... mais la cabane à sucre est, et je le crois fermement, une tradition digne de notre coin de pays. Que font les français en voyage au printemps lors du temps des sucres ? Ils vont à la cabane. Pour une fois que je peux échafauder sur ma fierté d'être québécois. Qu'on se le dise, oui je suis fier. Je suis fier de notre si bon sirop, de notre bouffe et de nos traditions.

J'ai passé une super belle journée avec ma famille. Je ne pouvais demander mieux. Ce sont les meilleurs moments. La famille restera, pour toujours, quelque chose de précieux à protéger. Il faut chérir ces moments. J'espère que vous avez passé une joyeuse pâques, car, de mon côté, je confirme que oui. Arrivé chez moi, je me suis reposé un peu. J'ai le ventre tellement plein. Ça va bien dormir ce soir. :-)

Matthy xx


Mon petit kart #32

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