jeudi 20 février 2014

Jour 36 : Réglement de comptes

(Le 19 février 2014)


Je me suis levé à 10h ce matin et j'étais bien heureux d'avoir bien dormi. Étrangement, je ne me sentais pas trop bien. J'avais un petit peu mal aux muscles, mais rien de sérieux alors je ne m'en suis pas préoccupé. Je me suis dit aujourd'hui qu'il fallait que je m'explique à deux amies que j'aime de tout mon cœur. L'une pour ma non-présence à ses côtés depuis un bout et l'autre pour remettre les pendules à l'heure. Je me devais de m'expliquer avec eux. Heureusement que tout est réglé à présent. Je suis content d'avoir pu mettre certaines chose au clair. Il faut dire les choses qui nous tracassent. Ce n'est pas bon de tout garder de soi.

J'ai fait mon lavage de vêtement puisque nous étions mercredi. Le mercredi est mon jour consacré au lavage. Nous en avons décidé ainsi, car tout le monde se battait pour laver leur linge en même temps. Coco m'appelle pour me demander si je voulais aller à la piscine. Je termine mon lavage et je me prépare pour aller m'entraîner.


Je suis allé faire une commission pour ma mère au dépanneur avant cela. Comme tous mes pantalons étaient en train de se faire laver, il ne me restait que mes pantalons jogging à me mettre. Heureusement qu'il faisait chaud à l'extérieur. Il faisait 1 degré Celsius pour un mois de février. Pendant que je suis au dépanneur, Coco m'appelle pour m'avertir qu'il allait porter quelque chose chez sa grand-mère (restant en haut de chez moi) et qu'il passerait me prendre pour la piscine. Au départ, je devais les rejoindre à pied à la piscine parce que je voulais prendre une marche. J'aime de plus en plus prendre des marches. Ça me fait du bien en écoutant ma musique. J'ai découvert que j'aimais ça en revenant quelques fois du JAG. C'est quand même une bonne trotte, mais ça me permet de réfléchir.

C'est en débarquant de la voiture qu'un mal de tête s'installait peu à peu. Pas exactement un mal de tête, plus une grosse pression en arrière de la tête. Je frissonnais en plus. J'avais vraiment l'impression que je couvais un vilain virus. En effet, en sautant dans l'eau, mon corps frissonnait. En plus de ma pression en arrière de ma tête... je regrettais d'être venu à la piscine. J'ai tout de même fait quelques longueurs (juste pour dire que j'ai fait un peu d'exercice). Je décide d'entrer dans le sauna sec. Je vous le dis, j'étais bien à l'intérieur. Ça me faisait un bien fou. Il faut dire que j'étais bouillant à l'avance. En sortant, je me sentais vraiment bien. La pression avait diminué et je ne frissonnais plus du tout.

Coco m'a demandé si j'avais le goût d'aller au Tim Hortons. Je me suis dit que n'ayant pas trop mangé dans la journée, il serait bien que je me nourrisse un peu (bien que je n'avais pas vraiment faim). Je me suis pris un bon chocolat chaud avec une soupe poulets et nouilles. Je n'ai effectivement pas tout mangé. La pression reprenait peu à peu sa place. Je me suis obstiné un peu avec la soeur de Coco. Je me suis vraiment senti mal par la suite. J'avais vraiment le goût de retrouver mon lit. Décidément, je suis très fragile ces temps-ci. C'est tout de même très rare que ça m'arrive. Mon rhume de la semaine dernière m'a solidement mis à terre. Bien heureux d'avoir embrassé mon lit. J'étais très bouillant. J'ai texté un peu avec Anna avant que je n'en puisse plus et que je m'endorme. Je commence peu à peu à enlever des couches de vêtements. Je suis allé prendre une tylénol et je me suis recouché. Vers 3h30 du matin, je me réveille, je joue un peu sur mon téléphone. Je sentais que mon acétaminophène avait agit puisque je n'étais plus un calorifère ambulant. Je me recouche une fois de plus et j'ai refait un délire nocturne. Maudit que je déteste quand cela se produit. Je n'ai pas le contrôle sur ça.

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OBSTINATION


Si je peux vous nommer le pire défaut que j'ai, ce serait l'obstination. Malheureusement, pas dans le bon sens du terme. Quand vient le moment qu'une personne ose me contredire, je perds les pédales complètement. Quand je ne suis pas sûr et certain de ce que je dis, je suis hautement capable de lui laisser le bénéfice du doute. Par-contre, quand je suis sûr à 99,9% de ce que j'avance, ça bouillonne en moi comme une marmite pleine d'acide. Le fait est que je ne veux pas avoir raison pour avoir raison, c'est que je sais de quoi je parle. Dans certains cas, je peux me tromper (l'erreur est humaine après tout). Je déteste m'obstiner. C'est un réflexe que j'ai de faire ça. Je veux arrêter d'agir ainsi, car ça peut mettre mal à l'aise les personnes autour de moi et ça peut gâcher un beau moment entre amis. Je vais faire attention à ça désormais. Je me suis senti trop mal pour ce qui m'est arrivé aujourd'hui. Au moins, je me rends compte de mes erreurs. En l'écrivant, je m'en aperçois beaucoup mieux. Donc, quand je sais que le bouillonnement se réveille en moi, je dois me trouver une manière de penser à autre chose. Je vais penser à Ewan McGregor ou à Lee Pace pour me changer les idées. Je crois que je vais faire ça la prochaine fois. :-)

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Matthy xx

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