dimanche 16 février 2014

Jour 33 : Dévaler les pentes

(Le 16 février 2014)


Bon sang que je suis raqué de ma journée. Comme vous le savez, j'ai été glissé au parc aujourd'hui pour l'anniversaire de ma nièce Mélodie. J'ai pas mal moins glissé que la dernière fois, mais c'était plus éprouvant (physiquement parlant) ce soir. Je vous raconte pourquoi.

La journée avait bien commencé. Ma mère appelle mon frère pour lui demander à quelle heure il fallait que nous soyons là-bas. Il a répondu qu'il fallait que nous soyons arrivés avant 18 h parce que c'était à ce moment qu'ils allaient distribuer les parts du gâteau d'anniversaire. Nous nous préparons et comme nous n'avions rien de prévu pour le souper, nous avons décidé de nous arrêter au Mcdonalds. Nous avons décidé de manger au parc (où il y a une cabane dans laquelle nous pouvions manger et se changer sur place). Arrivés au Mcdo, sur l'heure du souper, il y avait une longue file. L'heure avançait, mais je n'étais pas stressé. Je savais que mon frère n'allait pas être là à heure lui aussi. C'est quand même long de préparer quatre enfants. Je ne m'en faisais pas trop avec ça.

Nous étions finalement les premiers arrivés (comme de fait). Il était 17 h 50. Nous nous assoyons à un table et nous commençons à manger... notre Mcdo. J'ai mis les points de suspensions dans ma phrase précédente pour une bonne raison. En regardant autour de moi, il y avait plusieurs familles affairées à leurs repas également. Sauf que pour eux, leurs repas étaient constitués de sandwichs, de légumes et de fruits frais. TOUT LE CONTRAIRE DE NOUS. Je me sentais vraiment mal. Oui, je sais... inutile de me rappeler que je m'étais donné un petit défi de mieux manger et bla-bla-bla. Heureusement, je n'étais pas le seul à me sentir mal de ça. Même ma mère a constaté le grand écart gastronomique de notre table en comparaison à nos chers voisins. #meaculpa

Le frère de ma belle-soeur arrive. Suivis de ses parents. J'avais hâte de revoir mes petites frimousses. Mélodie est arrivée en sautant dans les bras de mamie. J'ai été donné un beau gros câlin à ma filleule Maya. Elle qui a toujours des tatouages éphémères sur elle. Je sens qu'elle va aimer les tatouages (tout comme son oncle). Elle était trop mignonne avec son petit arc-en-ciel sur la joue. Lily-Rose qui me montre ses deux palettes manquantes. Coralie, la fille du meilleur ami de mon frère, qui me montre également ses deux palettes manquantes. Elle étaient vraiment trop choux à voir. Nous avons distribué le gâteau de princesses (avec du crémage rose flash qui restait coloré sur les doigts). Je trouvais ça trop sucré à mon goût. Je ne suis pas monsieur dessert alors je suis très difficile là-dessus. J'ai quand même mangé par politesse (comme le dirait ma mère). Nous avons ensuite distribué les cadeaux à Mélodie. Je vous dis qu'ils sont vraiment gâtés ces enfants-là.

L'heure d'aller glisser avait sonné. Ma soeur s'en va chercher une trip et vient me rejoindre. En partant vers la montagne, mon genou décide de ne pas collaborer. Je monte en haut et je constate que ma soeur est loin derrière moi. Je monte rejoindre mon grand frère Jonathan. Il est en train de pousser ma belle-soeur et Maya. Je m'approche tranquillement vers la pente quand soudainement je me suis fait pousser dans ma trip pour ensuite dévaler la pente à vive allure. Je regarde mon frère au loin qui m'envoyait la main. Ce grand garnement. Je reprends mes esprits en bas de la pente en riant un bon coup. Je ne l'avais pas vu venir.

Je remonte la pente avec ma sœur cette fois-ci à mes côtés. Je décide de descendre la côte avec la petite Maya. C'est la première fois de sa vie qu'elle glissait aujourd'hui. Elle a vraiment adoré son expérience. Nous avons passé sur pleins de bosses et elle trouvait ça encore plus drôle. Ça, c'était la partie plaisante. Maya voulait remonter. Elle était dans tous ses états (et je la comprends). Sauf que pour moi, il fallait que je remonte avec elle qui était assise confortablement dans sa trip. Bon, je sais que j'aurais pu attendre qu'une autre personne prenne la relève et monte Maya avec elle. Pourtant, je voyais le frère de ma belle-sœur monter si facilement (et super rapidement en plus) Maya en haut de la montagne. Je voulais aussi être un oncle cool qui monte ses nièces en haut de la montagne. Pourtant, je suis loin d'avoir le physique de l'autre oncle. Dans ma tête, c'est un défi que je me donnais. Je voulais accomplir cette tâche. Cette tâche qui était confiée à tous les oncles et les tantes qui se respectaient. Je vous mets en contexte, Maya fait la moitié de ma grandeur. Il fallait que je gravisse la montagne de neige en tirant sur la trip avec la coquine à son bord. JE VOULAIS MOURIR. Elle gigotait dans la trip. Elle avait hâte de monter en haut (pléonasme requis ici). J'étais à bout de souffle, mais je voulais le faire. Je n'étais pas pour m'arrêter en plein milieu du chemin. Déjà que ça me fait de la peine de ne plus pouvoir la prendre dans mes bras. Vous savez ces paires de bras qui vous rassurent. Je n'ai rien de rassurant avec mon petit 4' 3''. C'est pourquoi je voulais réussir à monter. Rendu au dernier dix mètres du sommet, mon grand frère accoure vers moi et prend le relais. Je me suis étalé par terre, essoufflé et tout en sueur. Mon frère a fait ça pour m'aider et je le comprends. Ce n'est que dans ma tête que je voulais réussir ça. Peu de personne autour de moi peut comprendre ce petit sentiment d'infériorité que je vis. Ils comprennent parce que je suis différent. Ils se sont toujours adaptés à moi. Pour eux c'est normal de m'aider à la moindre occasion. Même encore aujourd'hui, je suis souvent obligé de piler sur mon orgueil parce que je ne peux pas accomplir une tâche plutôt anodine pour une personne de taille normale. Bref, j'ai fini par me convaincre que ce que j'avais accompli était bien pour mon égo. Mon grand frère m'a félicité de ma montée spectaculaire (on va dire ça de même). Il me disait qu'il me voyait au loin et qu'il voulait venir m'aider bien avant, mais ma grande cousine est arrivée entre temps et il m'a complètement oublié. Rendu en haut, j'ai fait une légère crise d'asthme. Moi et mes idées stupides des fois. Je me remets de mon rhume et je force comme si ma vie en dépendait. Je pouvais bien être essoufflé de même. Une chance que ça n'a pas duré longtemps. J'ai pris le board de mon petit frère Nico (rendu plus grand que moi maintenant, mais c'est inutile de le préciser ici) et j'ai glissé. Je suis allé saluer ma grande cousine avec ma mère et je remonte la pente et je m'amuse encore avec ma belle petite famille. Un peu plus tard, la plupart du monde était rentré dans la cabane pour se réchauffer. Sauf que Coralie voulait encore faire des glissades. Ma sœur et moi l'accompagnons avec plaisir. Bien sûr, comme je suis le garçon, c'est moi qui devait monter les deux trips en même temps. Je ne voulais pas que ma sœur en monte une. Elle est plus petite que moi et elle a de la difficulté avec sa hanche. Je pourrais vous écrire un roman sur comment je suis quelqu'un de très protecteur envers ma grande sœur plus petite que moi. Que je l'aime dont ma magnifique sœurette. Donc, je monte les trips jusqu'en haut. JE VOULAIS MOURIR. Ma sœur m'aidait un peu en poussant les trips en arrière. Nous sommes une équipe du tonnerre. Nous avons dévaler la pente et Coralie se marrait très bien. Nous avons remonté un dernier coup et nous avons regagné la cabane. J'étais exténué et avec raisons. 

Nico, ma cousine et son mari ont été patinés un peu avant de partir. Nous avons terminé ça au Tim Hortons (surprenant??). J'étais vraiment fatigué de ma journée. Je suis cependant très content d'avoir passé du temps de qualité avec ma famille. C'est le bien le plus précieux que je possède. Je suis content d'avoir revu mes petites princesses et mon prince. Je suis content de revoir mon grand frère aussi. Je ressens toujours de la fierté en le voyant. Lui qui donne énormément d'amour autour de lui. C'est mon modèle masculin auquel je m'accroche. Je tiens beaucoup à lui. J'ai passé une ostifie de belle journée.

Matthy xx



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